Lettre à E. Macron par Charlélie Couture…
« NOUS sommes en guerre, oui !
NOUS sommes en guerre, oui ! NOUS, les non-essentiels,
NOUS, les inutiles,
NOUS, les riens,
NOUS, les Lumières plongées dans l’ombre,
NOUS, les Gens de l’Esprit et de la Culture,
NOUS, les restaurateurs, ceux des plaisirs de la bouche et du plaisir tout court,
Oui, NOUS sommes en guerre, NOUS, les personnels et techniciens du spectacle, ceux des théâtres et des cinémas, NOUS, les Acteurs et les Comédiens mis aux arrêts forcés, NOUS, les Musiciens,
NOUS tous que vous considérez comme des paresseux mais ne rêvons que de travailler,
Et tous ceux de la nuit, ce monde qui vit la nuit, cette nuit NOIRE que vous associez au Mal, cette peur médiévale qui accompagne la nuit quand le Diable revient, ce Mal qui grandit quand le soleil s’est couché, -désormais après 20 h-, ce Mal viral dont la définition change au gré de vos humeurs, cette menace invisible d’abord définie comme létale, mais dont la dangerosité s’estime désormais en termes de « cas », (d’où la suggestion de recourir à des tests massifs afin d’obtenir des grands nombres impressionnants), dans l’intention de soumettre à se faire faire inoculer dans l’urgence, une opinion publique de plus en plus sceptique, malgré la pression permanente des médias, elles-mêmes sous surveillance.
NOUS, que vous traitez avec un détachement scandaleux, Oui, NOUS sommes en guerre contre VOUS ! Contre le Janus qui répète qu’il « assume », lui qui se croit doué d’un super pouvoir de séduction absolu, qui lui permet d’envoûter et de berner comme un camelot tous ceux qu’il rencontre, lui le Petit Prince tellement condescendant vis-à-vis du Peuple et de la classe moyenne, Oui. Nous sommes en guerre contre VOUS cet orphéon de sous-fifres opportunistes qui improvisent au jour le jour une chorale cacophonique, cette ribambelle de technocrates cyniques feignant d’ignorer froidement les drames dans lesquels plongent ceux qui sont concernés par ces décisions iniques, VOUS, dont les discours lénifiants et versatiles conjuguent à la fois l’ignorance et l’absurde, Contre VOUS, dont les incohérences nous inondent comme des pluies acides sur notre forêt de rêves, Contre vos fausses promesses et vos effets d’annonce comme un coup de bluff permanent, affirmant des choses un jour, et le contraire le lendemain avec le même aplomb !
Contre vos fanfaronnades ineptes et vos décisions inopinées, Contre vos lois votées en catimini, Nous sommes en guerre oui ! Contre les mafias milliardaires et autres géants de Big Pharma, Contre votre déni effectif des menaces climatiques au profit d’une consommation capricieuse et sa pollution d’objets inutiles distribués par le géant Amazon, En guerre contre une économie de cavalerie et de course en avant qui « invente » des milliards virtuels, et nous entraîne à court terme vers le grand délire d’une économie irréelle, comme une plongée dans un puits sans fond.
La France n’est pas sereine, noyée dans une sorte de chaos et d’écœurement causés entre autres par la surprotection d’une police répressive et les disputes intestines entre spécialistes illuminés aussi malsaines que des bagarres de rues entre bandes de supporteurs alcoolisés.
La France n’est pas en paix avec elle-même, quand les mêmes qui dénonçaient les lois du califat imposant le silence et le voile, oui, les mêmes interdisent de la même manière depuis des mois à la fois le théâtre, la musique, les musées, les rencontres populaires (sportives ou artistiques), et puis les restaurants, les rassemblements de fêtes joyeuses et conviviales, et maintenant Noël en famille et la Saint Sylvestre… Conscients que les enfants dans les écoles apprennent à devenir fous, oui, nous sommes en guerre, une guerre secrète, une guerre interne, pour l’heure encore en implosion, mais dont les conséquences seront graves. On devine la colère qui gronde et les gens désespérés sont prêts à exploser, prêt à se faire exploser, suicidaires.
Un pouvoir si puissant soit-il ne tient que par l’acceptation ou le refus du Peuple d’obéir.
Désormais NOUS sommes en guerre, oui, Pour défendre notre droit à continuer de vivre dignement,
Pour défendre notre Liberté légitime et notre droit de penser autrement ! »
Charlélie COUTURE
Décembre 21