Données en direct de ConsoGlobe

Informations très diverses, inspirées du site de consoGlobe :
de statistiques écologiques à des astuces et conseils précis

(par exemple les substitutions possibles
de produits d’origine animale de notre alimentation,
tant en faveur de notre santé que de notre planète)
,

en sus de nouvelles concernant la biodiversité

 

 

Les chasseurs bourrés seront (enfin) sanctionnés !

Le gouvernement a finalement opté pour un délit d’ivresse manifeste lors de la pratique de la chasse quelle que soit l’arme utilisée.

Une amende si le chasseur a trop bu d’alcool

Depuis le 17 septembre 2023, un décret publié au Journal officiel fixe une nouvelle cause de sanction contre les chasseurs. Ce texte législatif stipule que les chasseurs pris en état d’ivresse manifeste, arme à feu ou arc en main, encourent une contravention de cinquième classe. En termes monétaires, cela se traduit par une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros. En cas de récidive, l’amende double pour atteindre 3.000 euros. 

Dans le détail, la mesure s’applique lorsque le chasseur est pris en état d’ivresse manifeste tout en étant en possession d’une arme à feu ou d’un arc. L’état d’ivresse est déterminé visuellement par les forces de l’ordre ou les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB). Or, c’est là tout le problème. Le terme « état d’ivresse manifeste » n’est pas clairement défini, ce qui peut entraîner des interprétations diverses.

Tendre vers le « zéro accidents de chasse »

L’initiative gouvernementale vise à « tendre vers le zéro accident ». En janvier 2023, un plan de sécurisation de la chasse avait été annoncé, incluant cette contravention spécifique. Malgré certaines protestations de la part des concernés, la mesure est désormais effective. Mais le gouvernement pourrait aller plus loin avec la création, envisagée, d’un « délit d’alcoolémie » pour les chasseurs. Une mesure plus dure, qui nécessite toutefois le changement de la législation en vigueur et ne peut être prise par simple décret.

A partir d’une info de Paolo Garoscio, le 25 Sep 2023

 

 

Appareils en mode veille : la Commission européenne exige des économies d’énergie 

La Commission européenne a adopté de nouvelles règles pour limiter la consommation cachée d’électricité des appareils électriques en mode veille ou arrêt. Ces mesures visent à réaliser d’importantes économies d’énergie et à réduire les émissions de CO2.

Les consommateurs pourraient économiser jusqu’à 530 millions d’euros par an sur leur facture d’électricité d’ici à 2030 grâce à cette nouvelle réglementation. Les fabricants disposent d’une période de transition de deux ans avant leur mise en application.

Consommation d’électricité en mode veille : le niveau d’exigence se renforce

La Commission européenne a annoncé l’adoption de nouvelles règles visant à réduire la consommation d’électricité des appareils électriques en mode veille ou arrêt. D’ici 2025, certains appareils devront baisser leur puissance dès qu’ils passent en veille ou sont éteints. Les appareils concernés par ces nouvelles règles incluent les lave-linge, les téléviseurs, les consoles de jeux, les enceintes, les sèche-cheveux et les rasoirs.

En vertu de cette nouvelle règlementation, les constructeurs devront abaisser la consommation d’électricité maximale de leurs appareils en modes arrêt et veille. Ces seuils réglementaires existaient déjà depuis l’adoption, fin 2008, du Règlement (CE) n˚ 1275/2008, révisé en 2013. Le 17 avril 2023, la Commission a donc choisi de réviser une nouvelle fois ces seuils à la baisse, faisant monter l’exigence en termes d’économies d’énergie.

Éviter le rejet de 1,36 million de tonnes de CO2 par an

Conformément à ces nouvelles exigences, la consommation des appareils en mode arrêt ne devra pas dépasser 0,30 W (contre 0,50 W auparavant), tandis que la puissance en mode veille reste limitée à 0,5 W pour de nombreux appareils. Pour les appareils connectés à un réseau, le seuil maximum passe de 8 à 7 W, et se maintient à 2 W pour les équipements connectés à Internet et à des réseaux de données. Les appareils ne respectant pas ces seuils ne pourront pas afficher la mention « veille ».

La Commission européenne estime que ces mesures permettront d’économiser 4 TWh d’électricité d’ici à 2030, soit près du double de la consommation annuelle de Malte, et de réduire les émissions de CO2 de 1,36 million de tonnes par an. Les consommateurs pourront bénéficier de ces économies en voyant leurs factures d’électricité réduites, pour un montant estimé à 530 millions d’euros par an d’ici à 2030.

-24 avril 2023, Anton Kunin.

 

Pollution de l’air : un impact sur la santé largement sous-estimé selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour ses seuils maximum recommandés de pollution de l’air (par Anton Kunin)

Les nouveaux seuils, bien plus bas que les précédents, formulés en 2005, reflètent l’avancée des connaissances scientifiques concernant l’impact des polluants atmosphériques sur la santé humaine.

La pollution atmosphérique, un important facteur pour la survenue d’un grand nombre de maladies

L’impact sur la santé de la pollution de l’air avait été sous-estimé. En 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiait des seuils maximum de polluants atmosphériques, seuils que les autorités nationales avaient la recommandation de faire respecter. Mais depuis, la science a fait des progrès, et les connaissances scientifiques actuelles mettent en évidence des impacts sur la santé même lors d’exposition à des concentrations plus basses. Désormais, il est estimé que la pollution atmosphérique est à l’origine de 7 millions de décès prématurés chaque année à travers le monde.

Chez les enfants, la pollution atmosphérique perturbe la croissance et le fonctionnement des poumons, cause des infections respiratoires et l’asthme. Chez les adultes, elle cause des cardiopathies ischémiques et des accidents vasculaires cérébraux. Des données récentes pointent également un lien de cause à effet entre pollution atmosphérique d’une part et diabètes et maladies neurodégénératives d’autre part. La pollution atmosphérique est désormais considérée comme un facteur tout aussi important pour la survenue de ces maladies qu’un régime alimentaire malsain et le tabagisme, fait savoir l’OMS.

Polluants atmosphériques : l’ensemble des pays du continent européen dépassent les seuils légaux

Le risque est particulièrement élevé concernant les particules fines (d’un diamètre de 10 à 2.5 microns), les fameuses PM10 et PM2.5. Elles sont capables de pénétrer profondément dans les poumons. Les PM2.5 sont même capables d’intégrer le flux sanguin, causant des maladies cardiovasculaires et respiratoires. L’OMS vient donc d’abaisser ses seuils maximum recommandés pour la concentration d’ozone, de dioxyde d’azote, de dioxyde de soufre et de monoxyde de carbone. Faire baisser les concentrations de ces polluants est d’autant plus important que leur plus faible concentration fait également diminuer celle d’autres polluants atmosphériques, rappelle l’OMS.

Cette révision des seuils de l’OMS survient le lendemain du dernier bilan de l’Agence européenne pour l’environnement, où elle pointait les importants dépassements des seuils légaux de concentration de polluants atmosphériques (sur le barème européen) dans l’ensemble des pays du continent européen (35 pays analysés). La pollution la plus fréquente au-delà des normes européennes concerne l’ozone : les seuils légaux sont franchis dans 24 pays. Et en prenant les normes de l’OMS, tous les pays d’Europe sont au-delà des limites annuelles pour ce polluant. Le dioxyde d’azote (NO2), souvent lié aux moteurs diesel et aux centrales thermiques, est au-delà des limites annuelles dans 22 pays du continent européen. Pour les particules fines, 21 pays européens dépassent les seuils autorisés.

 

 

 

Déchets éliminés par les rats dans les égouts de Paris

 

Chaque seconde, plus de 9 kilos de déchets sont éliminés par les rats dans les égouts de Paris (compteur), soit 800 tonnes par jour !

et 292 000 tonnes de déchets « nettoyés » par an.

 

Les rats de Paris

Les rats et les déchets à Paris

292 000 000 kg

Selon le WWF, les égouts parisiens sont largement nettoyés de leurs déchets par les rats :

Chaque année les rats parisiens consomment 292 000 tonnes de déchets.

Les rats parisiens (ou surmulots) creusent leur terrier dans le limon des égouts et contribuent ainsi à l’affaiblir et à éviter aux canalisations de se boucher. Ils participent donc à l’entretien des égouts de la capitale.

Combien de rats à Paris ?

3 940 000

Selon une légende urbaine, il y aurait 2 rats pour 1 habitant à Paris et dans les grandes villes. Selon les spécialistes, ce serait plutôt 1,75 rat pour un habitant, ce qui pour une population parisienne de 2 250 000 habitants (fin 2011) correspond à une population de rats d’environ 3,8 à 3,9 millions d’individus.

La fécondité des rats

46 410

 

Les rats sont capables d’une démographie débridée. La gestation de la femelle dure 1 mois.

Elle donne naissance a une portée de 8 petits ratons 4 fois par an

6 mois plus tard, la femelle a 8 petits nouveaux ratons mais la première génération s’est déjà reproduite et la famille compte déjà 50 individus.

Au bout de 12 mois, le premier couple de rats, en fin de vie, a déjà donné naissance à 936 descendants.

>> 24 mois plus tard, la famille compte 46 410 individus !

56 %

Selon l’INRA et l’institut Pasteur, en 2017, plus de la moitié des rats examinés dans un parc d’Île-de-France était génétiquement résistants aux raticides et étaient porteurs de 7 parasites transmissibles à l’homme (PlosOne).

20 m2

Le rat n’a pas besoin de beaucoup d’espace pour vivre : il évolue dans un périmètre très restreint de 20 m² et il passe 75 % de sa vie dans son terrier.

 

 

 

Les déchets

 

L’incinération de déchets représente environ 227 kilos de déchets non dangereux chaque seconde, soit plus de 7 millions de tonnes de déchets incinérés chaque année dans les 127 incinérateurs français. L’incinération représente environ 2,3% de l’élimination de déchets.

 

Incinération de déchets en France

 

 

 

 

Combien de déchets incinérés en France ?

7.153.000.000 kilos de déchets

Selon Eurostat, 7153000000 kilos de déchets ont été incinérés en France en 2012. 

L’incinération  représente  environ 2.3% de l’élimination des déchets. La  récupération d’énergie a progresse et représente 3.7% du total en 2012, contre 28% en 2000. 

La mise en décharge reste le principal mode d’élimination des déchets et concerne 33.3% du total en 2012, contre 43% en 2000. La part du compostage, de la méthanisation et du recyclage est passée de 25% en 2000 à plus de 48% en 2014.

  • Nombre d’incinérateurs en France (2011) : 127 (un tiers du parc européen)
  • Part des déchets municipaux incinérés en France (2009) : plus d’un tiers
  • Quantité annuelle de déchets non dangereux incinérés (2009) :13,2 millions de tonnes
  • Volume annuel de fumées rejetées dans l’atmosphère : 67 milliards de m3
  • Quantité annuelle de mâchefers produits : 3,3 millions de tonnes
  • Quantité annuelle de REFIOM produits et mis en décharge : 500 000 tonnes
  • Rendement énergétique moyen des incinérateurs pour la production de chaleur : 30,4%
  • Rendement énergétique moyen des incinérateurs pour la production d’électricité : 11,4%
  • Rejets annuels de CO2 des incinérateurs français : équivalent en CO2 de 2,3 millions de voiture

 

 

incineration dechets

 

 

 

 

 

 

Des astuces pour renforcer son système immunitaire faible

Avez-vous déjà adopté les bons réflexes pour renforcer vos défenses naturelles ? Si non, il est encore temps. Voici 10 gestes faciles à appliquer au quotidien pour renforcer efficacement votre système immunitaire.

Rédigé par Véronique Desarzens

 

 

Pour renforcer son système immunitaire faible, les bases, vous les connaissez : alimentation saine, sommeil et aération de votre lieu de vie, mais aussi de vos petites cellules. Toutefois, quelques astuces sont utiles à connaître pour l’aider quand il s’affaiblit, notamment du fait du manque de lumière et des froids d’hiver.

Renforcer son système immunitaire faible : les gestes préventifs

Avant l’apparition des premiers frimas, changer vos routines quotidiennes pour préparer votre corps à l’hiver et renforcer votre système immunitaire.

Conseil #1 pour renforcer son système immunitaire faible : dès le matin, misez sur la douche alternée.

Le principe en est simple. Commencez avec de l’eau chaude, très chaude sur tout le corps, puis passez brutalement à l’eau froide : pied et jambe droit, pied et jambe gauche, bras droit puis gauche, les fesses, le ventre et si possible, le torse.

 

 

 

L’alternance d’eau chaude puis froide permet de renforcer son système immunitaire © Lars Zahner

 

 

 

Moyennement agréable les premières fois, mais très efficace pour être et se sentir plus tonique. Donc plus résistant.

Conseil #2 pour renforcer son système immunitaire faible : les bains de pieds tonifiants

Toujours avec de l’eau, un truc très simple pour renforcer tout votre système immunitaire : remplissez un récipient d’eau froide jusqu’à une hauteur de 40 cm, suffisamment grand pour y mettre les pieds et marcher sur place deux minutes, en sortant complètement le pied de l’eau entre chaque pas.

Puis séchez-vous, et enfilez de grosses chaussettes. Un bain de pied particulier, excellent pour fortifier tout l’organisme.

Conseil #3 pour renforcer son système immunitaire faible : le mouvement

Vous pratiquez un sport, une activité physique régulièrement ? Parfait, continuez. Sinon, même si le temps est peu engageant, sortez, promenez-vous à l’air frais, et marchez souvent, d’un bon pas. Si, faute d’entraînement, vous êtes rapidement essoufflé(e), ralentissez le rythme, mais persévérez : une heure de marche par jour, c’est l’idéal, et vous allez y arriver.

Bougez-vous ! Le sport aide considérablement à renforcer ses     
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éfenses naturelles © baranq

 

 

 

 

 

 

Les sports d’endurance, natation en piscine couverte, autres sports aquatiques ou ski de fond, contribuent eux aussi à renforcer votre organisme. Vous avez toujours été sédentaire ? Bonne nouvelle : il semble qu’un peu d’exercice améliore le système immunitaire, surtout dans votre cas.

Conseil #4 pour renforcer son système immunitaire faible : la respiration abdominale

La respiration permet d’oxygéner le sang d’une manière optimale et aide les cellules à libérer les divers déchets qui les encombrent. La pratique quotidienne de la respiration abdominale, c’est-à-dire jusque dans le ventre, est un atout simple et efficace pour rester en pleine forme.

Conseil #5 pour renforcer son système immunitaire faible : les frictions

Les frictions, effectuées à titre préventif, peuvent suffire à faire passer toute la famille entre les gouttes.

Conseil #6 pour renforcer son système immunitaire faible : faire une cure préventive

Avant l’arrivée du mauvais temps et des grands froids, il est toujours intéressant de donner à l’avance à l’organisme les armes pour aborder la saison sereinement.

Avant de procurer au corps des nutriments revitalisants pour se défendre, mieux vaut commencer par une cure détox afin de nettoyer l’organisme et faire la transition entre l’été et le retour du froid hivernal.

Indispensable pour digérer les aliments et absorber les nutriments, mais également pour se protéger des agressions extérieures (virus, toxines, bactéries…), la flore intestinale, véritable garde frontière entre le milieu extérieur et l’organisme, ne doit pas être négligée. Au contraire, tout se joue ici ! Un apport en probiotiques s’impose donc pour bien attaquer l’hiver…

Enfin, pour une cure préventive et immunostimulante complète, vous pouvez compter sur les plantes (acérola, échinacée, extraits de pépins de pamplemousse, spiruline…) et de produits de la ruche (gelée royale, propolis, pollen).

 

 

Un sanctuaire d’arbres géants découvert en Amazonie

 

 

Des chercheurs ont découvert un sanctuaire d’arbres géants en Amazonie. Des colosses capables de stocker 40 tonnes de carbone à eux seuls.

Un Dinizia excelsa de plus de 80 m : sans doute l’arbre le plus haut d’Amazonie

 

La nature et son exploration recèlent toujours des surprises. La preuve : alors que le monde entier parle des incendies qui ravagent l’Amazonie, une expédition en ramène une découverte unique. Elle a découvert dans le nord du Brésil, à la frontière entre les États du Para et d’Amapa, ce qu’elle qualifie de « plus grand » arbre d’Amazonie.

 

Cet arbre de l’espèce Dinizia excelsa est plus qu’imposant : il mesure 88 mètres de haut, pour une circonférence de 5,5 mètres. Fort heureusement, là où il se trouve, il n’est absolument pas menacé par les feux ravageant actuellement la forêt tropicale amazonienne. En principe de tels arbres culminent à environ 60 mètres, selon Eric Bastos, chargé de coordonner les travaux menés en août dernier par les chercheurs de l’Université fédérale de Los Vales de Jequitinhonha (UFVJM) et des universités britanniques de Cambridge et Swansea.

Des capteurs aériens pour les repérer

Si ces arbres sont en principe communs dans la région, ce véritable sanctuaire d’arbres géants sort de l’ordinaire. Pour les chercheurs, il s’agit d’une découverte importante et dont il faut veiller à la préservation.

Comment a-t-on pu repérer ces arbres géants, en plein coeur d’une jungle aussi dense et étendue ? Grâce au progrès technologique : ce sont des capteurs aériens, les mêmes au fond que ceux utilisés dans les véhicules autonomes, qui ont permis de les identifier.

Car si le plus haut des arbres découverts met une trentaine de mètres dans la vue du précédent record, il est loin d’être le seul. Le bouclier guyanais, au nord-est de l’Amazonie, qui représente environ 9 % de la surface de forêt tropicale restant à la surface de notre planète, doit en receler de nombreux autres exemples, estiment les chercheurs.

Capables de stocker 40 tonnes de carbone

Il faut dire qu’entre 2016 et 2018, l’institut national pour la recherche spatiale brésilien a entrepris un vaste projet de scan laser de larges bandes de l’Amazonie. Au total, ce projet a permis de scanner de façon aléatoire 850 « tranches » de forêt de 12 km de long sur 300 mètres de large. Sur ce total, sept zones comprenaient des preuves de la présence d’arbres dépassant les 80 mètres de haut. La plupart étaient situés en bordure de la rivière Jari.

Sur place, les scientifiques ont pu le vérifier, au prix d’un périlleux périple sur la rivière de 240 km dans le nord-est du Brésil. L’équipe a ainsi pu voir une quinzaine de ces arbres géants, hauts de plus de 70 mètres, tous des Angelim vermelho (Dinizia excelsa).

Chacun de ces arbres colossaux est en mesure de stocker 40 tonnes de carbone, soit l’équivalent de 300 à 500 arbres plus petits, en occupant au sol le même espace qu’une vingtaine d’entre eux…

 

 

10 aliments exotiques et leurs alternatives locavores

Vous vous lancez dans un défi locavore ? Vous voulez que vos aliments parcourent moins de kilomètres ? Voici quelques alternatives locales aux aliments exotiques de tous les jours.

Rédigé par Pauline Petit

 

Savez-vous que les ingrédients d’un pot de yaourt aux fruits parcourent en moyenne 9.000 kilomètres avant d’arriver sur notre table ? Une aberration écologique, que les locavores tentent de corriger. Leur défi ? Ne consommer que des produits locaux, issus au maximum de l’agriculture paysanne ou biologique. Facile quand il s’agit de légumes, plus difficile quand nos produits du quotidien viennent de loin : café, chocolat… Peut-on remplacer ces indispensables par des aliments locaux ? Si oui, quelles sont les alternatives locavores ?

Par quels produits locaux peut-on remplacer les aliments exotiques ?

La définition communément admise d’un régime locavore est de ne consommer que des aliments qui ont été produits et transformés dans un rayon de 250 km autour de chez soi. Pour faire plus simple, ici, on choisira des produits qui peuvent pousser en France métropolitaine en tant qu’alternatives aux aliments exotiques.

Remplacer le café, le thé et autres boissons exotiques

Le défi locavore commence dès le petit-déjeuner : toutes les boissons que l’on a l’habitude de consommer, café, thé ou chocolat chaud, sont issues de produits qui ne poussent pas sous nos latitudes. Le café, le thé ou le chocolat parcourent entre 6.000 et 10.000 km avant d’arriver dans nos bols.

Alors, quelles alternatives possède-t-on ? Pour remplacer le café, on peut opter pour la chicorée(issu de racines qui poussent dans le Nord de la France) ou pour le café d’orge qui a la même couleur que le café classique. Le seul producteur de café d’orge français, l’Orgé, est situé en Bretagne.

En ce qui concerne le thé, on peut remplacer l’habituel thé noir ou vert par des plantes locales. Il existe une plante appelée « Thé d’Aubrac » qui pousse dans cette région française, consommée en infusion par les habitants de la région depuis des siècles. Sinon, on a l’embarras du choix en termes de tisanes locales : tilleul, menthe ou verveine sont des plantes qui peuvent même pousser dans votre jardin. Difficile de faire plus locavore !

Et par quoi remplacer le chocolat ? Difficile, voire impossible, diront les puristes ! Une alternative à la fève de cacao est la fève de caroube, qui possède sensiblement le même goût que le chocolat et peut être utilisée en pâte à tartiner ou en poudre. Le hic : cet arbre, qui pousse dans le bassin méditerranéen, est très peu cultivé en France. Une alternative locavore au chocolat chaud peut être le lait chaud au miel (même si on vous accorde que cela n’a pas le même goût…) Vous ne pouvez pas vous passer de chocolat ? Achetez-le au moins bio et équitable et faites-en un aliment d’exception !

 

Quelles alternatives locavores aux épices ?

 

On le sait, depuis l’Antiquité, les précieuses épices parcouraient déjà des kilomètres par bateau avant d’arriver dans les assiettes des plus fortunés. Les épices les plus utilisées en France proviennent généralement d’Asie. Le poivre par exemple provient généralement du Vietnam.

Il est toutefois possible de relever ses plats avec des alternatives locales : voici quelques exemples.

Quelles épices poussent en France ? Les épices locavores

Une excellente alternative locavore au poivre est le piment d’Espelette : comme son nom l’indique, il est originaire du Pays Basque. Légèrement piquant et très aromatique, il relève agréablement tout type de plat.

Le précieux safran peut pousser sous nos latitudes : dans certains magasins bio et sur les marchés, on peut trouver du safran bio et local. On peut également trouver (et même faire pousser chez soi) de la coriandre française, dont on peut consommer les feuilles et les graines. De même, il existe du curcuma frais cultivé en France : scrutez les étals des marchés bio !

On peut trouver, en France, certaines graines à épices : le carvi, la nigelle, les graines de fenouil… On peut redécouvrir également les saveurs et les bienfaits de l’ail, qui pousse dans toute la France, mais aussi des herbes locales plus riches en vitamines que des épices séchées : thym, laurier, ciboulette, aneth…

Enfin, il semblerait que l’on puisse faire pousser du gingembre en France, bien que sa culture semble compliquée sous nos latitudes.

 

A suivre…

 

 

 

Consommation mondiale de graphite

 

La consommation de graphite augmente avec la production croissante des batteries électriques et représente 77,7 kilos par seconde, soit 2,45 millions de tonnes de graphite en 2016 (compteur en kg).

 

 

 

La consommation et production mondiale de graphite

 

 

La consommation de graphite dans le monde

 

 2 450 000 000 kilos de graphite / an

 

La consommation mondiale de graphite représente 2,45 millions de tonnes de graphite par an, dont 950 000 tonnes de graphite naturel et 1,5 million de tonnes de graphite synthétique.

 

Le graphite sert surtout et de plus en plus pour la fabrication d’accumulateurs électriques (piles alcalines et lithium-ion) pour des véhicules hybrides et électriques.

 

La production de graphite dans le monde

 

1.200.000 tonnes de graphite produites dans le monde en 2017

 

La demande industrielle pour le graphite a connu une croissance d’environ 5 % chaque année pendant la décennie 2000  en raison de l’industrialisation en cours en Chine, en Inde et dans d’autres économies émergentes. La production mondiale de graphite devrait s’accroître de 30 % entre 2011 et 2016 pour atteindre 1 200 000 tonnes. [Source : Merchant Research & Consulting]

 

Principaux pays producteurs :

 

– Chine : 780 000 tonnes

– Inde : 150 000 tonnes

– Brésil : 95 000 tonnes

– Canada : 30 000 tonnes

– Mozambique : 23 000 tonnes

– Russie : 19 000 tonnes

– Ukraine : 15 000 tonnes

– Pakistan : 14 000 tonnes

– Norvège : 8000 tonnes

– Madagascar : 7000 tonnes

– Zimbabwe : 6000 tonnes

– Corée du Nord : 6000 tonnes

 

Réserves mondiales de graphite

 

En 2017, les réserves mondiales de graphite s’élèvent à 270 millions de tonnes (hors Corée du Nord, Canada, Russie) :

 

– Turquie : 90 millions de tonnes

– Brésil : 70 millions de tonnes

– Chine : 55 millions de tonnes

– Mozambique : 17 millions de tonnes

– Tanzanie : 17 millions de tonnes

– Inde : 8 millions de tonnes

 

 

Au rythme actuel de l’exploitation du graphite, la fin de cette ressource est prévue pour 2064.

 

 

 

 

 

Consommation de pesticides dans le monde

 

Selon la FAO, 4,6 millions de tonnes de pesticides chimiques sont pulvérisés dans le monde chaque année, ce qui équivaut à 146 kg par seconde (compteur).

La consommation mondiale de pesticides

4 600 000 tonnes de pesticides

sont pulvérisées dans l’environnement chaque année, soit 146 kg de pesticides par seconde.

 

Près de 115 millions de tonnes d’engrais minéraux azotés sont appliqués chaque année sur les cultures dans le monde. Quasiment 20% de ces apports en azote s’accumulent dans les sols et dans la biomasse, et 35% finissent dans les océans.

Les pays en développement représentent un quart de l’utilisation des pesticides dans le monde, mais enregistrent 99% des décès entraînés par ces mêmes pesticides. Leur impact économique sur les espèces non visées (animales, végétales, mais aussi humaines) s’élève à environ 8 milliards de dollars par an dans ces pays.

 

Le champion du monde des pesticides est le Costa Rica, qui en utilise 10 fois plus que la France (22,9 kg par hectare contre 3,7 kg), suivi d’Israël et de la Colombie. La Chine arrive en quatrième position.

Rien qu’en Europe, on estime qu’environ 700 polluants sont présents dans les eaux (mers, océans, fleuves…).

 

Les pesticides et la santé

 

3 millions de personnes sont intoxiqués aux pesticides chaque année. Selon l’OMS entre 20.000 et 200.000 décès sont dus aux pesticides chaque année, surtout dans les pays en développement où environ un tiers des pesticides utilisés ne sont pas aux normes de qualité internationales.

 

Les pesticides dans les fruits et légumes

 

    • 41,3% des légumes contiennent des résidus de pesticides avec dépassement de doses légales sur de nombreux légumes (carottes, céléri branche, céléri-rave, navet, oignon de printemps, persil, pommes de terre, mâche, …)
                                                         

Pesticides

 

  • 70,3% des fruits contiennent des résidus de pesticides avec dépassement de doses légales

 

De plus, les substances phytosanitaires sont parfois dans le corps de l’aliment… Alors ? Alors, il faut favoriser l’agriculture bio et « raisonnée » ; une conversion qui prendra forcément du temps…

 

Les pesticides et l’eau en France

 

  • Selon l’IFEN, ce sont 36% des rivières françaises qui comportent des pesticides à un niveau de seuil considéré comme « mauvais » et plus de 90% des rivières françaises qui sont polluées

 En 2004, les pesticides ont été présents sur 96% des points de mesure des cours d’eau en France. 

> 61% des points de mesure des eaux souterraines contenaient des pesticides 
> 27% des points en eau souterraine devraient être traités pour éliminer les pesticides s’ils étaient utilisés pour la production d’eau potable en eaux de surface, 
> 49% des points de mesure ont une qualité moyenne à mauvaise

 

Des stocks de pesticides dans le monde

 

Selon la FAO, d’importants stocks de pesticides inutilisés ou périmés rmenancent les populations:

> L’Ukraine détiendrait environ 19.500 tonnes de produits chimiques périmés, la Macédoine 10.000 tonnes, la Pologne 15.000 tonnes, la Moldavie 6.600 tonnes.

>  En Asie, les stocks s’élèveraient à 6.000 tonnes, sans compter la Chine. Les pays du Moyen-Orient et de l’Amérique latine ont déclaré environ 10.000 tonnes.

 

 

 

Le plastique dans les océans

 

Déchets plastiques rejetés dans l’océan

Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans, soit 253 kilos de plastique par seconde (compteur), qui finissent en micro-particules ingérées par la faune marine.

 

 

Combien de plastique déversé dans les océans ?

8.000.000.000 kilos par an

 

Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans selon The Sea Cleaners. Ceux-ci finissent en micro-particules ingérées par la faune marine. Ces déchets plastique causeraient la mort de 100 000 mammifères marins chaque année, et plus de 1400 espèces marines ont déjà été impactées par ce fléau.

Selon le forum économique mondial et la fondation Ellen MacArthur, 32 % des déchets d’emballage plastiques finissent dans la nature en 2016.

Cinq pays d’Asie du Sud-Est sont à l’origine de 60% de la pollution océanique, et 90% du plastique déversé dans les océans proviendraient de 11 fleuves d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie.

 

280.000.000.000

280 milliards de micro-fragments de plastiques flottent sur la Méditerranée selon les relevés de l’expédition « Méditerranée en danger » menée au large des côtes françaises, italiennes et espagnoles en juillet 2010.

70% des déchets flottants finissent par couler.

Le plastique, l’ennemi sournois des océans

Des chercheurs de l’université de Plymouth ont découvert que des morceaux de plastiques, invisibles à l’œil, sont contenus dans les sédiments des plages, les bas-fonds des zones côtières et le sable.

Cette pollution massive risque de durer car les différentes sortes de polymères des sacs vont mettre entre un siècle et 1000 ans pour se dégrader. Largement le temps de se décomposer en déchets microscopiques qui pourraient passer dans la chaîne alimentaire avec des conséquences encore mal évaluées.

Pour l’heure, c’est la faune marine qui souffre, comme par exemple les tortues de mer qui confondent les sacs plastiques avec des méduses et tentent de les ingérer. Résultat, les sacs plastiques provoquent des occlusions intestinales. Rien que dans le Golfe de Gascogne, on estime qu’il y a 50 millions de déchets non biodégradables à moyen terme.

 

Production mondiale de plastique

 

La production mondiale de matières plastiques a atteint un niveau record de 359 millions de tonnes en 2018, soit l’équivalent de 11,38 t par seconde (compteur). Ce chiffre a augmenté de 3,2% depuis 2017.

 

 

Combien de plastique est produit dans le monde ?

359.000.000.000 kilos/ an

La production mondiale de matières plastiques a atteint un niveau record de 359 millions de tonnes en 2018, soit l’équivalent de 11,38 t par seconde !

La production de plastique a augmenté de 3,2% par rapport à 2017 ; en 2017, elle avait déjà augmenté de 3,9% par rapport à 2016. 320 millions de tonnes de plastique ont été produites en 2015, contre 311 millions de tonnes en 2014, et 299 millions de tonnes en 2013, selon la Fédération des producteurs de plastique PlasticsEurope. En 2008, la production mondiale de plastique était d’environ 245 millions de tonnes.

La Chine est le plus grand producteur de plastique dans le monde, et concentre plus d’un tiers de la production mondiale (avec 108 millions de tonnes annuelles), suivie par les États-Unis. L’Europe les suit de près, avec 20%. Par contre, dans la totalité de l’Afrique et le Moyen Orient, on ne produit « que » 7%, et 5% en Amérique Latine.

La production de plastique a tout de même reculé en Europe en 2018, avec une baisse de 4,3% ; sa consommation a continué d’augmenter, avec une hausse de 0,4%.

La production de plastique devrait augmenter de 28,7 milliards de tonnes d’ici 2050 avec 13,2 milliards de tonnes qui vont finir soit dans l’environnement soit dans les océans. Selon la fondation Ellen MacArthur, si rien n’est fait dans les trois prochaines décennies, les océans contiendront plus de plastique que de poissons !

La consommation mondiale de plastique

La France est le troisième plus grand consommateur de plastique d’Europe. En effet, les Français consomment 9,6% des plastiques vendus en Europe. Un volume qui n’est depassé que par l’Allemagne (24,9%) et l’Italie (14,3%).

Le recyclage du plastique

1 g = 1 g

Chaque gramme de plastique contient environ un gramme de pétrole.

Combien de déchets plastiques produits en Europe ?

25 000 000 000 kg

En 2017, les Européens produisent environ 25 millions de tonnes de déchets plastiques par an.

Le taux de recyclage du plastique en Europe

30 %

En 2017, seuls 30 % des déchets plastiques des Européens sont recyclés ; 39 % des déchets plastiques sont incinérés pour produire de l’énergie et 31 % finissent en décharge.

25.000.000.000 kilos collectés par en Europe an

25 millions de tonnes de déchets plastiques collectés en Europe en 2015 dont seulement 30 % sont recyclés.

En 2014, seulement 25.8 millions de tonnes de plastiques ont été récyclés en Europe, un chiffre encore petit si on tient en compte les 47.8 millions de tonnes de plastiques nouveaux qui ont été produits.

5%

Sur cette quantité 45 Mt de plastique ont été enfouies (2007) et seuls 5% du plastique utilisé dans le monde sont recyclés.

La France a envoyé 700 000 tonnnes de plastique hors de France, notamment en Inde

La pollution des océans par le plastique

La pollution des océans par le plastique est en constante augmentation et des millions de tonnes de plastique viennent s’ajouter aux mers du globe chaque année. On estime entre 4,8 et 12,7 millions de tonnes le volume de plastique qui finit chaque année dans les océans !

 

72 %

Les animaux ne sont pas les seuls à en souffrir ; une étude récente pilotée par l’université du Minnesota, vient de démontrer que l’on trouve des microplastiques dans l’eau du robinet un peu partout dans le monde ! C’est en Europe que la contamination est la moins forte mais malgré tout ces microplastiques se retrouvent dans l’eau du robinet dans 72 % des cas ! La quantité moyenne de micros plastiques retrouvés dans des échantillons de 500 ml monde est de 1,9 en Europe à 4,8 aux USA. Aux États-Unis, 94 % des échantillons sont souillés par le plastique !

Outre l’ingestion du plastique par les animaux, un autre inconvénient majeur du plastique dans les océans, est la diffusion du bisphénol A dont des chercheurs allemands ont montré qu’ils ont un effet très net et dévastateur sur les escargots d’eau testés.

La graisse des cétacés contient des retardateurs de flamme mais on ne sait pas encore la conséquence de ce polluant trouvé dans des animaux en haute mer et produit à des centaines ou milliers de kilomètres. 

La France : une gestion des déchets plastiques en question

La France est le 3ème producteur européen de plastique, avec environ 7,22 millions de tonnes produites en 2008.

Malheureusement, une fois à l’état de déchets, ces plastiques sont encore mal recyclés et valorisés sur le territoire avec 45 % de déchets plastiques mis en décharge : sur 3 millions de tonnes de déchets, 1,4 million est mis en décharge, 506 000 tonnes (soit 17 %) sont recyclées (retransformées en matières plastiques) et 1,1 million de tonnes sont valorisées (utilisées comme combustible).

 A l’inverse, le taux de valorisation est de quasi 100% en  Suisse où la mises en décharge des plastiques y est interdite…

 

 

 

Info du 31 mai 2019

 

Grosse surprise à l’aquarium de Nouvelle-Angleterre ! Une femelle anaconda vert a donné naissance à trois petits alors qu’elle n’a jamais côtoyé un seul mâle de sa vie ! Comment est-ce possible ? La réponse tient en un seul mot : parthénogenèse. La femelle produit un œuf sans fécondation. Un phénomène qui peut s’observer chez les plantes et les insectes.  (photo Mark Kostich)

 

 

 

 

Le phénomène de parthénogenèse s’observe notamment chez les abeilles où les oeufs fécondés produisent des femelles tandis que les mâles proviennent des oeufs non fécondés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aliments d’origine animale : un guide des substituts

Voici quelques astuces et recettes, dont une fiche mémo pratique, pour connaître les alternatives les plus usuelles aux produits d’origine animale, produits laitiers et oeufs, simplement et avec des ingrédients courants.

A partir d’un article de Lucia García Botana

 

Pour des raisons variées, de plus en plus de personnes cherchent à substituer les produits d’origine animale par des alternatives végétales. Les burgers de soja ou de seitan, le « lait » de soja ou les boulettes de pois-chiches ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.

Néanmoins, lorsqu’il s’agit de cuisiner à la maison, il s’avère plus difficile de bien réussir un plat en éliminant les produits d’origine animale. Comment faire un gâteau sans beurre ni oeuf ? Quelle alternative serait assez savoureuse pour se substituer au fromage ? Comment faire une omelette sans casser d’oeuf ?

Dans ce guide, consoGlobe.com vous offre des recettes très simples, à base d’ingrédients faciles à dénicher, qui faciliteront l’élaboration de plats végans et l’éventuelle transition vers un régime végétarien.

 

 

Planche en pdf

 

Des omelettes et des meringues sans oeuf

Pour faire des omelettes sans oeuf, il suffit de mélanger 200 ml d’eau tiède avec 75 g de farine de pois chiches et une demi cuillère à café de levure chimique en poudre. Pour plus de couleur et de saveur, on peut aussi ajouter une cuillère à café de piment moulu, un peu d’ail et du persil très finement coupé. Les omelettes ainsi obtenues sont très spongieuses et pleines de nutriments, car les pois chiches sont riches en protéines et en minéraux tel le magnésium.

Dans les desserts, l’oeuf peut être substitué par de « l’aquafaba », c’est à dire de l’eau de cuisson des légumes secs (notamment des pois chiches, mais aussi des haricots blancs) additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude. Réserver au frigo toute la nuit pour qu’il soit plus facile de faire monter le mélange en neige, puis fouetter pendant 10 minutes. Cette astuce de grand-mère sert à faire des meringues, du nougat, des macarons, des glaces et plein d’autres recettes sans avoir besoin d’oeuf.

Sans beurre et sans graisses hydrogénées

Le substitut traditionnel du beurre est la margarine, or il apparaît que ce produit industriel est néfaste pour la santé. Sa haute teneur en acides gras, trans et hydrogénés, est liée à des maladies cardiovasculaires. Veillez donc à ne pas en abuser.

L’avocat est une meilleure alternative au beurre, avec un apport de cholestérol 0 et plein de minéraux et vitamines. Dans les desserts et les recettes qui vont au four, il apporte un goût doux, presque imperceptible mélangé au chocolat, et une texture très ressemblante au beurre. On peut aussi mélanger l’avocat avec de l’huile végétale pour obtenir des gâteaux plus tendres.

Un mélange de 3/4 d’huile de noix de coco et d’1/4 d’huile d’olive trouve aussi très bien sa place dans les préparations comme comme les sauces, les crèmes et les moelleux qui nécessitent du beurre fondu ou une texture plus liquide.

Renoncer au fromage en douceur

Pourtant profondément ancrée dans la gastronomie française et européenne, la consommation (excessive) de fromage a des effets néfastes pour la santé et l’environnement. Son cycle de production provoque beaucoup d‘émissions de gaz à effet de serre et il est donc recommandé de ne pas en abuser.

Bien sûr, on peut continuer à manger du fromage en privilégiant ceux produits de façon biologique et raisonnée. Mais pour ceux qui ne souhaitent pas consommer de produits d’origine animale, ou ceux qui ne peuvent pas en manger pour des raisons de santé, il existe des options simples pour le remplacer.

Dans la plupart des recettes, le fromage est facilement substituable par une béchamel, préparée avec une à deux cuillères d’huile végétale, deux à trois cuillères de farine de maïs, 250 ml d’une boisson végétale au soja sans sucre, et une pincée de sel. Pour se rapprocher le plus du goût du véritable fromage, l’astuce est d’ajouter un peu de levure de bière. Des oignons séchés et un peu de curcuma sont aussi d’excellents ingrédients pour assaisonner la béchamel végétale.

Mélange de graines pour substituer le fromage râpé

La béchamel ne convient pas dans des salades ou les plats au fromage râpé. Pour ce type de recettes, on peut essayer des mélanges de graines passées dans le mixeur. La plupart des graines sont riches en fer et en fibres, elles sont aussi une excellente source d’acides gras essentiels et de phytostérols, qui aident à éliminer le mauvais cholestérol.

Une recette très simple consiste à hacher très finement dans un mixeur, cinq cuillères de graines de tournesol, trois cuillères de graines de sésame, une cuillère de graines de lin, une cuillère à café de curcuma, une demi cuillère à café de sel, un peu de poivre et de cannelle. On peut manger ce mélange -qui se conserve longtemps – cru, grillé à la poêle ou gratiné dans le four pour un résultat plus croustillant.

Dans le mélange de graines autant que dans la sauce béchamel, on peut ajouter des épices comme le Ras el hanout, pour obtenir un goût plus intense.

 

 

 

 

Jour de la Terre : apprenons à manger comme si la planète importait

Aujourd’hui 22 avril, c’est la Journée Mondiale de la Terre et, peut-être, une bonne l’occasion d’essayer de s’alimenter de manière à mieux protéger les humains et la planète. Manger durable implique des changements personnels qui permettent d’économiser de l’argent mais aussi peuvent aider à bâtir des communautés plus résilientes.

Rédigé par Séverine Bascot, le 22 Apr 2019

 

 

Manger durable, comme si la planète importait signifie surtout manger des aliments plus sainsgaspiller moins, aider à inverser le changement climatique et à réduire les taux de surpêche et de surexploitation des sols.

Manger durable : s’alimenter en prenant soin de la planète

Outre le fait que trop s’alimenter est mauvais pour la santé, ce comportement a aussi des impacts colossaux sur l’environnement : pollution de l’air, de l’eau, destruction des habitats, surexploitation des sols, résistance microbienne… Adapter la taille des portions est un moyen efficace de réduire ces charges environnementales.

 

Le gaspillage alimentaire dans le monde

 

Plus de 41.200 kilos de nourriture sont jetés chaque seconde (compteur) dans le monde. Cela représente un gaspillage alimentaire de 1,3 milliard de tonnes d’aliments par an, soit 1/3 de la production globale de denrées alimentaires dédiée à la consommation. Le gaspillage alimentaire concerne les pays riches comme pauvres et représenterait une valeur gaspillée de 750 milliards de dollars.

 

 

 

Si les déchets alimentaires étaient un pays, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’elle serait le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, après la Chine et les États-Unis.

Selon le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, les Français jettent en moyenne 21 % des aliments qu’ils achètent : c’est 6,5 millions de tonnes de déchets alimentaires par an, soit 20 kg par Français chaque année. Pire 30 % de ces aliments n’ont même pas été déballés, passant directement du caddie à la poubelle.

Les consommateurs sont de plus en plus sensibilisés à cette problématique, mais des gros efforts restent à faire…

 

Conseils

Gardons toujours à portée de main dans la cuisine, des pâtes, des céréales ou des légumineuses pour accommoder les restes en petites entrées ou en plats réinventés.

Apprenons à mieux planifier nos menus en fonction des aliments de saison et à préparer toutes leurs parties comestibles (fanes, tiges, carcasse de poulet ou de poisson…)

Soyons créatifs pour sauver in-extremis les aliments qui atteignent leur date de péremption, et donner une seconde chance au pain rassis, aux bananes noircies ou aux pommes un peu cabossées…

 

Choisir un régime plus végétal pour manger durable

L’augmentation globale de la consommation de viande pose de nombreux problèmes environnementaux, même si de plus en plus de personnes ont conscience que réduire sa consommation de produits d’élevages industriels est une stratégie efficace, autant pour leur propre santé que pour protéger l’environnement ou encore s’élever contre la maltraitance animale.

Les alternatives à la viande -parfois même plus riches en protéines, sont nombreuses et de plus en plus largement distribuées, à l’exemple du tofu, du seitan, du qorn, ou des micro-algues… Les légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches…) à elles seules forment un groupe alimentaire sain, riche en protéines, économe en eau, résistant à la sécheresse et contribuant à la construction de sols…  À adopter rapidement donc !

[Bientôt, des conseils pour devenir végétarien]

 

Redécouvrir les aliments oubliés pour qu’ils ne disparaissent pas

On le sait, globalement, la biodiversité est en déclin, et il en est de même pour la biodiversité agricole comme l’a dénoncé l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières il y a quelques semaines(3). D’après elle, 75 % des variétés comestibles ont disparu, si bien que les 3/4 de notre alimentation sont désormais issus de seulement 12 espèces végétales et 5 espèces animales.

 

Or, selon le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), les systèmes alimentaires homogènes résistent moins aux menaces (sécheresse, insectes nuisibles, maladies…).

Refaisons réapparaître dans nos jardins et sur nos étals la capucine tubéreuse, les crosnes, le chervis et une multitude de tomates aussi belles que délicieuses…

Conseils

Avec le printemps qui arrive et les récoltes à venir, essayons et demandons de nouveaux fruits et légumes. Les maraîchers ne pourront en produire que s’ils savent qu’il y a une demande.

Apprenons à découvrir et ramasser les plantes et herbes comestibles.

Tentons les boutures ou les semis de graines potagères anciennes de notre région qui résisteront mieux aux parasites et aux maladies locales et devraient tolérer plus facilement la variabilité du climat.

 

Pour la Journée de la Terre comme pour tous les autres jours, chacun à son rythme, on peut aider l’Humanité à s’améliorer, parce que la Terre importe à tous !

 

 

6 gestes simples pour aider les abeilles

 

Rédigé par Jean-Marie, le 18 Apr 2019

Les abeilles sont menacées du syndrome d’effondrement, autrement dit de disparition.
Une catastrophe potentielle que chacun peut modestement contribuer à repousser
par de petits gestes. Découvrez quelques gestes simples pour aider les abeilles !

 

Depuis plusieurs années, le constat est le même partout dans le monde : des colonies entières d’abeilles dépérissent. C’est le fléau dit de Colony Collapse Disorder (CCD) ou syndrome d’effondrement des colonies. Outre l’indignation que suscite le déclin des abeilles sur un plan purement écologique, l’impact économique est bien réel : la pollinisation, par les services écologiques et agricoles qu’elle rend, ne pèse pas moins de 153 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Comment aider les abeilles et les sauver ?

Le syndrome d’effondrement doit être stoppé

À titre d’exemple, en 2016, avec 9.000 tonnes, la production de miel était passée en dessous des 10.000 tonnes de 2014, année considérée jusque-là comme la pire pour l’apiculture française. La production de miel a été divisée par trois en vingt ans !

Abeille en plein travail de récolte © Dirk Daniel Mann

 

 

Un groupe international et indépendant de 53 scientifiques a mené une série d’études sur le rôle fortement présumé des pesticides systémiques, c’est-à-dire qui pénètrent dans la plante, sur le déclin des populations d’abeilles. Leurs conclusions confirment les pires craintes : parmi les pesticides les plus redoutés, les néonicotinoïdes sont responsables de l’intoxication des abeilles qui butinent les fleurs traitées, entraînant ainsi leur mort.

En 2013, un moratoire européen ordonné par l’EFSA a voté l’interdiction pour deux ans des molécules jugées les plus dangereuses. En septembre 2018, la France interdisait 5 néonicotinoïdes… Mais cela sera-t-il suffisant, quand on sait que les pesticides contaminent les sols par infiltration, et l’atmosphère par pulvérisation ? Probablement pas, d’où l’importance de connaître les gestes qui peuvent aider les abeilles au quotidien, même s’ils sont modestes par rapport à l’impact des pesticides.

6 gestes de secourisme pour aider les abeilles en détresse

La première chose à faire est de faire connaître la menace qui pèse sur les abeilles. Car tout le monde n’est pas informé du danger que l’agriculture et l’environnement modernes font peser sur nos chères petites ouvrières du pollen.

On le sait, les abeilles sont si précieuses que sans elles, notre agriculture et notre survie alimentaire sont menacées. Elles sont si cruciales que sans les abeilles, certains voient la fin du monde. En effet, sans pollinisation, ce sont plus de 130 types de récoltes qui seraient menacées – et ceci sans parler des dizaines de milliers de plantes sauvages.

Voici donc six gestes concrets que vous pouvez mettre en oeuvre pour aider les abeilles.

Geste #1 pour aider les abeilles domestiques : consommez plus de miel !

Vous pouvez tout d’abord acheter du miel produit près de chez vous de manière à soutenir les apiculteurs de votre région. Et au passage, redécouvrez combien le miel est un aliment délicieux qui peut bien souvent remplacer le sucre blanc d’un faible intérêt nutritionnel.

 

Le miel : une composition magique

Connu et récolté de tout temps à travers le monde, le miel est doté d’incroyables vertus : antiseptique, tonifiant et cicatrisant, il se pare ensuite de propriétés plus spécifiques en fonction de la plante dont il est issu. Par exemple le miel de bruyère sera plus anti-fatigue, celui de tilleul, apaisant… Sa composition est unique :

    • Glucides : environ 80 % (dont : 38 % de fructose, 31 % de glucose, du saccharose et du maltose)
    • Eau : moins de 20 %
    • Protéines : moins de 1 % ( contenant divers acides aminés)
    • Vitamines des groupes B (B1, B2, B3, B5, B6) et C et d’autres vitamines en quantité moindre
    • Sels minéraux : moins de 0,5 % (parmi une liste d’une trentaine d’éléments comme le calcium, le sodium, le magnésium, le fer)
    • Des lipides en faible quantité
    • Des traces de pollens

Outre sa teneur en macro-éléments et en vitamines, le miel possède un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc. Moins énergétique (300 kcal aux 100 g contre 400 pour le saccharose) et de bien meilleure densité nutritionnelle, il a donc toute sa place comme « édulcorant » totalement naturel.

Abeille domestique chargée de pollen © kojihirano

 

Miel et abeilles – Le saviez-vous ?

Il faut butiner 1 million de fleurs pour faire 1 kg de miel ! Les abeilles parcourent l’équivalent d’un tour de la Terre pour butiner.

 

 

Geste #2 pour aider les abeilles – Plantez un jardin favorable aux insectes pollinisateurs

Si vous disposez d’un jardin, d’un balcon, ou de quelques pots, tout d’abord, plantez autour de vous ! Procurez-vous des graines bio de fleurs variées de préférence dites « mellifères » (dont le nectar permet de produire du miel), et parsemez-en votre jardin, votre terrasse ou vos balcons. Ne coupez pas votre gazon trop ras et laisser les petites fleurs s’y épanouir.

Puis laissez pousser une zone « sauvage » dans votre jardin où vous ne tondrez pas régulièrement ou pas du tout : cette zone deviendra rapidement une zone de biodiversité fort appréciée des insectes et des abeilles. Vous pouvez laisser pousser une zone une année, et la changer d’endroit l’année suivante.

 

Quelles graines planter pour soutenir les colonies d’abeilles domestiques comme sauvages ?

Les meilleures espèces de fleurs pour les abeilles sont donc les plantes dites mellifères. Celles-ci sont en effet des sources de pollen, de protéines, et de nectar pour les insectes butineurs. Elles leur permettent de satisfaire leurs besoins alimentaires et d’allonger leur durée de vie.

Les abeilles adorent les bulbes de dahlias, de lis, de nérine, de glaïeul d’Abyssinie (Gladiolus callianthus, ou Acidenthera). En automne, offrez-leur toutes les variétés de fleurs de crocus pour qu’elles y trouvent une nourriture riche pour l’hiver.

Il y deux listes de semences « pro-abeilles » en fonction des sols :

  • Sol sec ou calcaire  : coquelicot, cameline, origan, cardon, réséda jaune, etc.
  • Sol humides ou frais : grande bardane, chicorée, verge d’or, vipérine, phacélie, etc.

Créons 10.000 zones de BZZZ !

Vous voulez venir en aide aux insectes dès à présent ?

Pourquoi ne pas créer une zone de BZZZ – un espace de protection pour les abeilles et autres pollinisateurs ?

Grâce à Agir pour l’environnement, ce sont plus de 10.000 Zones de BZZZ et donc des millions de graines mellifères qui ont été semées en 2017 et 2018… Un record à battre cette année !  Pour en savoir plus, c’est ici

 

Aménagez un point d’eau

Pour prospérer, les abeilles ont besoin d’une source d’eau fraîche près de leur ruche. Cette eau leur sert à  diluer le miel qui nourrit les larves mais aussi à rafraîchir la ruche.

Prévoyez donc un petit bassin pourvu d’un îlot qui sort de l’eau en pente douce, car les abeilles peuvent se noyer dans les bassins ou étangs trop larges et à bords trop raides. Un point d’eau du type bassin à oiseaux dont vous changez l’eau régulièrement convient très bien.

 

 

 

Geste #3 pour aider les abeilles – Sus aux pesticides dans le jardin

On pense que les abeilles, comme tous les insectes et les fleurs sauvages d’ailleurs, souffrent grandement de l’utilisation trop massive de pesticides en particulier et de produits phytosanitaires en tous genres. Pour aider les abeilles, proscrivez donc tout pesticide et herbicide de votre jardin.

Si vous faites vos propres purins, vos décoctions et toutes préparations à base de plantes destinées à « traiter » votre potager (contre les champignons, les insectes ravageurs, etc.) ou pour servir d’engrais, n’en abusez pas non plus. Le but de la démarche étant de développer un principe actif d’une plante en la transformant, ce principe actif concentré dans votre produit peut, lui aussi, être nocif pour les abeilles.

Geste #4 pour aider les abeilles – Hébergez des abeilles

Autre petit geste assez simple, la construction d’un abri pour abeilles sauvages. Vous pouvez le fabriquer vous-même. Il protégera les abeilles notamment de l’hiver !

BeeHome : sauvez la biodiversité en adoptant des abeilles -voyez ici

Geste #5 pour aider les abeilles domestiques – Parrainez une ruche

Dorénavant, chacun peut participer à une démarche qui vise à multiplier les ruchers, et les chances de survie des abeilles, comme le parrainage d’une ruche ou d’une fraction de ruche. Certains sites, comme untoitpourlesabeilles.fr par exemple, permettent en effet de s’associer à plusieurs pour parrainer une ruche.

Pour une ruche abritant une colonie d’abeilles d’environ 40.000 à 60.000 abeilles, on peut s’associer à 10 personnes : un parrain par tranche de 4.000 abeilles. Votre nom sera inscrit sur la ruche, les pots de miel, ainsi que la page du site, sauf avis contraire de votre part bien sûr.

Chaque année, les abeilles vous remercient en vous envoyant les pots de miel correspondant à votre parrainage : pour les consommer vous-même ou les offrir à des amis, et ainsi faire connaître ainsi la nécessité de les protéger. 

Retour à la ruche © Klagyivik Viktor

Geste #6 pour aider les abeilles – Aidez à la lutte contre les frelons asiatiques

On estime qu’il faut 10 frelons asiatiques pour détruire une ruche entière d’abeilles. Un coup dur pour l’apiculture française qui souffre déjà depuis plusieurs années d’une diminution importante du nombre d’individus présents dans les ruches.

Les frelons asiatiques construisent d’énormes nids sphériques qui sont facile à identifier et qu’il faut détruire : si vous constatez la présence d’un tel nid en haut d’un arbre de votre jardin, ne construisez pas de pièges – car ils pourraient tout aussi bien piéger les abeilles, mais signalez-le rapidement à la mairie de votre commune ou au Muséum d’Histoire Naturelle.

 

 

 

 

 

En fondant, les glaciers libèrent… de la radioactivité !

Rédigé par Paul Malo, le 11 avril 2019

Alors que la fonte des glaciers s’accélère et qu’elle contribue à l’élévation du niveau de la mer,
des résidus radioactifs pourraient émerger des sédiments de ces glaciers fondus.

 

 

La fonte des glaciers pourrait faire réémerger en surface un danger inattendu : les résidus d’incidents nucléaires civils et de tests militaires de jadis…

De la cryoconite radioactive dans les sédiments des glaciers

Réchauffement climatique oblige, la fonte des glaciers ne cesse de s’accélérer. Mais du fait de leur recul, c’est une nouvelle menace, des plus inattendues, qui se révèle : la radioactivité ! En effet, les sédiments au sommet des glaciers agissent en quelque sorte comme une éponge.

C’est pourquoi ils ont concentré, au fil du temps, les retombées radioactives dues tant aux tests militaires qu’aux accidents nucléaires civils.

Une substance radioactive a été découverte dans 17 glaciers du monde © Thomas Lusth

 

Ainsi, une équipe internationale de scientifiques a découvert la présence d’une substance radioactive, la cryoconite, au sein de 17 glaciers, en Arctique comme en Antarctique. Un tel niveau de radioactivité ne se constate en général que dans une zone d’exclusion nucléaire.

Sans être dangereux en soi, il ne saurait être ignoré. Les sédiments ont accumulé à travers le temps les radionucléides (des éléments chimiques contaminés) quand ceux-ci sont tombés de l’atmosphère dans la neige. Avec la fonte des glaces, ils pourraient contaminer les lacs et les sols et peut-être la chaîne alimentaire.

Trois fois la glace des Alpes qui fond, chaque année

En un demi-siècle, les glaciers ont déjà perdu, dans leur fonte, 9.625 milliards de tonnes de glace. Un mouvement qui s’est accéléré au cours de ces trois dernières décennies.

Conséquence directe : le niveau de la mer s’est déjà élevé de 2,7 cm, selon une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Zurich, publiée dans la revue Nature.

 

La fonte des glaces représente actuellement 25 à 30 % de l’augmentation du niveau de la mer
à l’échelle mondiale.

 

Le glacier Perito Moreno en Argentine. ©saiko3p

 

Au total, les chercheurs ont étudié 19.000 glaciers à travers le globe. Seuls les glaciers d’Asie du Sud-Ouest ont gagné en volume, quand ceux d’Alaska, de Patagonie et de l’Arctique ont le plus contribué à cette fonte massive ; les glaciers des Alpes n’ayant pour leur part, toujours selon les chercheurs, joué qu’un rôle mineur.

Certains glaciers devraient avoir entièrement fondu avant la fin du siècle, d’autres « continueront à contribuer à la montée du niveau marin après 2100 ». 

Globalement, chaque année, c’est l’équivalent de trois fois le volume de glace stocké dans l’ensemble des Alpes européennes qui fond, soit 335 milliards de tonnes par an.

 

 

Consommation mondiale de viande

Selon la FAO, il se consomme plus de 10.000 kilos de viande chaque seconde dans le monde (compteur), soit 323 millions de tonnes pour l’année 2017. Cette consommation a progressé de 2,3% par an au cours de ces 10 dernières années. La consommation de viande par habitant dans le monde serait en moyenne de 42,9 kg/hab.

 

La consommation de viande dans le monde

323.000.000.000 kilos de viande / 2017

  • La consommation de viande dans le monde en 2017 : 323 millions de tonnes
  • La consommation de viande dans le monde en 2014 : 311,8 millions de tonnes
  • La consommation de viande dans le monde en 2013 : 308,5 millions de tonnes
  • La consommation de viande dans le monde en 2012 : 304,2 millions de tonnes
  •  La consommation de viande dans le monde en 1983  : 145,3 millions de tonnes

La production mondiale de viandes en 2012 : 302,4 millions de tonnes (FAO). Elle devrait atteindre 465 Mt. en 2050.

La production mondiale de viande devrait atteindre 465 Mt. en 2050.

 

La consommation mondiale de viande
Comment évolue la consommation mondiale de viande ?

La consommation mondiale de viande est de 323 millions de tonnes en 2017 contre 67 millions en 1957 soit une multiplication par 5 en 60 ans selon la FAO. Elle devrait progresser de 15 % de 2018 à 2028 et atteindre 470 millions de tonnes en 2050 : la hausse provenant à hauteur de 76 % des pays émergents. En Chine la consommation de viande est passée de 7 millions de tonnes en 1978 à 86 millions de tonnes en 2017 dont 55 millions de tonnes de viande de porc.

Les secteurs responsables des émissions de CO2 dans le monde (2014)

15,5 %

– le logement(chauffage et électricité) : 30 %

– l‘élevage : 15,5 % : 

– le transport : 15 %

– l’industrie et le BTP : 13 %

– les autres consommations de carburant : 9 %

– autres : 18 %

Le bilan CO2 de l’élevage 

Le bilan CO2 de l’élevage est très mauvais : le bœuf pire que la Ferrari !

1 kg de viande de bœuf = 12 kg de CO2 par an. Avec un poids moyen de 700 kg, une vache à viande émet environ 8400 kilos de CO2 / an. Par comparaison une Ferrari émet en moyenne 311 g de CO2 par kilomètre, soit avec un kilométrage annuel de 20 000 km par an, une émission annuelle de CO2 d’environ 6000 kg.

 

 

 

Statistiques mondiales

Forêts et déforestation

Les arbres existent sur Terre depuis 300 millions d’années et aujourd’hui comptent environ 30 000 espèces différentes tout autour de la planète.

300 millions de personnes vivent dans la forêt en 2010 selon l’ONU et la vie de 1,6 milliard de personnes dépend de la forêt.

La forêt héberge 80% de la biodiversité terrestre.

28,6% : taux de déboisement sur le territoire français.

Déforestation – Hectares de forêt détruits dans le monde

La perte des surfaces arborées, principalement dans les tropiques, a ainsi atteint 294.000 km2 en 2017, soit l’équivalent d’un terrain de foot ou près d’un hectare (compteur) de forêt perdu chaque seconde.

29.400.000 hectares de forêt

ont disparu en 2017, soit environ l’équivalent de l’Italie ou d’un terrain de foot par seconde.  

La déforestation  : combien d’arbres perdus ?

2.400 arbres coupés / minute.

La moitié est due à des coupes illégales. Les conséquences ne se font pas sentir que sur l’effet de serre mais également localement sur les sols qui ruissellent plus et donc favorisent les inondations, l’évaporation et donc la sécheresse.

La déforestation mondiale de 1990 à 2010, c’est 4 fois la superficie de l’Italie !

 

Les feux de forêts

Le nombre de feux de forêt a tendance a baisser en France mais il y en a encore environ 4 000 par an, soit tout de même 11 par jour (contre 8000 en 1997).

Hectares de terres détruits dans le monde par des incendies

Les surfaces incendiées dans le monde représentent environ 6 fois la surface de la France chaque année, soit plus de 11 hectares par seconde (compteur) et 350 millions d’ha chaque année selon la FAO !

 

95%

>> 95% des incendies sont dus à l’homme. Mais leur multiplication est en partie facilitée par le réchauffement climatique qui assèche la végétation, diminue les précipitations dans certaines zones et vide les nappes phréatiques.

350 000 000 ha / an

Les surfaces incendiées dans le monde représentent environ 6 fois la surface de la France chaque année, l’équivalent de 350 millions d’ha chaque année 

La déforestation détruit un trésor planétaire

20.000 $

Un hectare de forêt rend des services écosystémiques estimés entre 2000 et 20 000 $ / an.

Rien qu’en prenant la moyenne de cette valeur, soit 8000 $ / an, sur un ratio symbolique de 40 ans, on obtient : 13 millions * 8000 * 40 = 4,1 trilliards de $ ! Cela signifie que chaque année, de manière continue, notre modèle sociétal actuel détruit 4,1 trilliards de dollars de services écosystémiques gratuits. Cela équivaut à une moyenne de 594 $ de services écosystémiques gratuits brulés par personne et par an.

 

 

Info pratiques

La NASA a produit une étude sur les plantes d’intérieur, et a conclu que certaines plantes sont plus performantes que d’autres pour l’assainissement de l’air et l’élimination des toxines de la pièce.

Ces plantes débarrassent également l’air des poussières, des émanations de peintures et de matériaux de construction, etc.

Ci-dessous vous pouvez lire la description de 6 plantes que vous devriez avoir chez vous.

Aloe – Cette plante est idéale pour augmenter l’oxygène de la maison, car elle absorbe le dioxyde de carbone, le formaldéhyde et le monoxyde de carbone. L’Aloe Vera est un véritable purificateur d’air.

Ficus (FicusElastica) – Cette plante n’a pas besoin de beaucoup de lumière et vous pouvez en prendre soin facilement. Elle est très efficace pour débarrasser l’air du formaldéhyde. Mais évitez-la si vous avez des animaux ou des jeunes enfants parce que ses feuilles peuvent être toxiques.

Lierre (Hedera Helix) – C’est une plante qu’il faut vraiment avoir. Si vous achetez cette plante, en 6 heures, elle va supprimer 58% des particules de matières fécales et 60% des toxines de l’air.

Plante araignée (ChlorophytumComosum) – Cette plante est merveilleuse car elle est capable d’effectuer la photosynthèse avec une luminosité minimale. Elle est très efficace pour absorber les toxines de l’air comme le monoxyde de carbone, le formaldéhyde, l’essence et le polystyrène. Une seule plante a la capacité de nettoyer l’air dans un espace de 200 m².

Sanseveria (Sanseveria Trifasciata « Laurentii ») – Cette plante est très résistante car elle réalise la photosynthèse avec peu de luminosité. Elle est excellente dans la chambre car elle produit de l’oxygène pendant la nuit.

Lis de la paix (Spathiphyllum « Maum Loa ») – Il élimine les toxines de l’air et également le formaldéhyde ainsi que le trichloréthylène.

La NASA recommande 15 à 18 de ces plantes sur une superficie de 500 mètres carrés. Dans 80 mètres carrés, vous aurez besoin de 3 à 4 plantes. Mettez-en une dans votre chambre parce que vous dormez là.

Source: http://healthytipsworld.com/

 

 

4 astuces pour économiser l’eau des toilettes

Les WC sont parmi les plus grands consommateurs d’eau : près d’un tiers de notre consommation d’eau potable ! Soulageons l’environnement et notre facture avec quelques astuces pour économiser l’eau des toilettes. (Rédigé par Séverine Bascot)

Chaque année, dans les WC en France, ce sont 100 milliards de litres d’eau qui sont utilisés ; une surconsommation de 100 millions de m3 d’eau potable dans les WC due largement à des équipements trop gourmands ou obsolètes.

WC – Le saviez-vous ?

En moyenne 9 litres d’eau sont évacués à chaque chasse. Sachant qu’une personne va en moyenne 4 fois par jour aux toilettes, cela représente 36 litres d’eau par jour et par personne. 

Si le système de chasse d’eau a plus de 15 ans, il peut même consommer jusqu’à 18 litres d’eau ou plus par cycle. Une chasse d’eau défectueuse peut vous faire déverser inutilement une à deux centaines de mètres cubes par an.

1/3 des WC domestiques français sont encore équipés de système simple touche, très gourmand en eau. La répartition des WC domestiques à double touche est inégale, la plupart des propriétaires en sont équipés contre la moitié des usagers locataires.

La résolution anti-gaspillage d’eau dans les toilettes

89 % des Français pensent que les WC sont l’une des principales sources de gaspillage d’eau.

La chasse aux fuites

Je vérifie tout d’abord régulièrement s’il n’y a pas de fuites et fais les réparations nécessaires, voire le changement de mon équipement si celui-ci est très ancien.

Pour visualiser les fuites de vos toilettes, versez un colorant alimentaire dans le réservoir, voire directement dans la cuvette : si les parois de la cuvette se colorent, c’est qu’il y a une fuite.

La chasse à double touche

Je remplace mon réservoir classique par une chasse d’eau à double touche, pour adapter le volume d’eau nécessaire à chaque utilisation et réduire au moins de moitié ma facture.

Une chasse d’eau à double commande permet le choix entre deux volumes d’eau à déverser pour la même efficacité au final, soit au maximum 6 litres par cycle et 3 litres en utilisation légère, contre 9 litres minimum pour un réservoir classique. À partir de 50 euros donc rapidement rentabilisé.

Un WC double touche permet de réaliser une économie d’eau de 45 à 60 % soit plus de 5.000l/an/personne !

Les plaquettes Éco-WC

Il est également facile de contrôler cette consommation par un kit de deux plaquettes Éco-WC insérées au fond du réservoir des toilettes. Celles-ci forment un barrage dans le réservoir de toilette, qui sert à retenir le surplus d’eau, normalement gaspillé lors de la chasse d’eau.

Fabriquées à partir de matériaux recyclés, ces plaquettes écolo permettent des économies d’eau importantes (plus de 4.000 litres d’eau économisés par an/personne pour un réservoir classique).

Les toilettes sèches

Pour les amoureux du compost et ceux qui désirent ne plus consommer du tout d’eau via leur toilette, voici une ultime résolution : fabriquer ses toilettes sèches !

 

 

 

Etonnant

Kilos de plomb répandus dans la nature par les chasseurs

Tous les ans, en France, environ de 1,3 million de chasseurs tuent 50 millions d’animaux et dispersent du plomb, très toxique, dans la nature : dans toute l’Europe cela représente environ 21.000 tonnes ou encore 0,6 kilo toutes les secondes (compteur). Bravo !

 

La chasse en France

Environ un quart des quelque 5,2 millions de chasseurs européens sont français.

Le plomb dans la nature en Europe

21.000.000 kilos / an

de plomb dispersés dans la nature ou dans les stands de tirs en Europe

Des recherches européennes et nord américaines ont montré que la dispersion de mitraille de plomb dans la nature est très dangereuse car elle entraîne le saturnisme, une maladie mortelle pour les anatidés. Les canards ingèrent la mitraille de plomb disséminée par les chasseurs dans la nature, à travers leur nourriture, les zones humides, etc. ce qui affectent plusieurs de leurs organes (gésier, foie).

En 2009, on a estimé que si chacun des 1,4 million de chasseurs français ne tirait qu’une seule cartouche par an, ce serait 46,6 tonnes de plomb répandu dans la nature : dans les faits, c’est beaucoup plus, près de 6 000 tonnes de plomb !

Selon l’Encyclopédie de la chasse, au Canada, ce sont quelque 400 000 chasseurs qui dispersent 780 tonnes de plomb qu’environ 6000 anatidés ingèrent -environ 2 à 3000 d’entre eux en meurent.

En France, un arrêté de mars 2002 interdit l’utilisation de cartouches à grenaille de plomb dans les zones humides classées en 2005. Mais il semble que cet arrêté ne soit pas appliqué.

Combien de chasseurs en France ?

25 %

Un quart des 5,2 millions de chasseurs européens sont en France

900 000

Il y a environ 900.000 chasseurs en 2014 contre 1.2 million en 2010 et 2.4 millions en 1975.

 

Les dangers de la chasse en France

Selon l’association Cessez le feu : « De 2004 à 2012 les accidents de chasse ont occasionné 193 victimes mortelles soit près de 3 fois plus que les 70 militaires français tombés au combat en Afghanistan”. “Environ 10% des victimes sont des non-chasseurs : cueilleurs de champignons, promeneurs, automobilistes…, ce qui est encore plus inacceptable. Nous sommes fatigués de voir que cela ne crée pas d’émotion politique” explique Jacques Painot, Président de l’association.

« L’autorité d’Etat, interrogée, déclare qu’il « n’existe pas de définition de la portée d’une arme ». Dans ces conditions, comment la sécurité publique est-elle assurée et de qui dépend-elle ? Certaines battues ont lieu près des agglomérations. Alors que les balles peuvent ricocher et traverser les voies de circulation à 600m/sec, les mesures de précaution prises consistent à filtrer la circulation à 30km/h ! C’est vraiment la roulette russe avec la vie des autres…” constate Luis Garrido, membre de l’association.

Plomb, chasse et saturnisme

Des recherches européennes et nord américaines ont montré que la dispersion de mitraille de plomb dans la nature est très dangereuse car elle entraîne le saturnisme, une maladie mortelle pour les anatidés. Les canards ingèrent la mitraille de plomb disséminée par les chasseurs dans la nature, à traver leur nourriture, les zones humides, etc. ce qui affecte plusieurs de leurs organes (gésier, foie).

Certains pays interdisent l’utilisation du plomb pour la chasse :

– le Danemark : interdiction totale des munitions contenant du plomb, depuis le 21 janvier 1994.
– l’Angleterre : interdiction limitée aux zones humides fréquentées par les oiseaux d’eau migrateurs, depuis le 1er septembre 1999.
– la Finlande, la Belgique (Flandre), les Pays-Bas, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis (depuis 1991).

En France, un arrêté de mars 2002 interdit l’utilisation de cartouches à grenaille de plomb dans les zones humides classées en 2005. Mais il semble que cet arrêté ne soit pas appliqué.

Si chacun des 1,4 million de chasseurs français ne tirait qu’une seule cartouche par an, ce serait 46,6 tonnes de plomb répandu dans la nature. Il se tire environ 250 millions de cartouches par an en France. La chasse en représente les ¾ (environ 6000 tonnes par an) et le ball-trap un quart (environ 2000 tonnes par an).

Des études ont montré que 18 tonnes de plomb sont dispersées annuellement pour la seule Camargue.

Selon l’Encyclopédie de la chasse, au Canada, ce sont quelque 400 000 chasseurs qui dispersent 780 tonnes de plomb qu’environ 6000 anatidés ingèrent -environ 2 à 3000 d’entre eux en meurent.

Selon la ligue ROC d’Hubert Reeves :

Des études révèlent qu’en Camargue 60% des milouins (canards) sont touchés par le saturnisme.
Des vaches ont été intoxiquées et la commercialisation de leur lait interdite suite à des intoxications par ingestion de plomb de tirs de ball-trap.
Le Canada, les Etats Unis, le Danemark, la Grande Bretagne… ont depuis plusieurs années interdit le plomb dans les cartouches dans zones humides.
La France est signataire de l’accord AEWA qui engage les Etats à interdire le plomb en zone humide dès l’an 2000 !!

Munitions et environnement ne font pas bon ménage

> Les munitions polluent plus que nos déchets

Le plomb, étant le métal le plus employé pour la fabrication de projectiles, représente le plus grande cause de toxicité pour les animaux et l’environnement, qu’il s’agisse de munitions militaires ou de chasse. Mais lorsque les munitions sont abandonnées sur le terrain ou quand des tirs et des explosions ont lieu, d’autres toxiques sont également largement libérés (mercure, uranium appauvri, cuivre, zinc, nitrates…).

En plus de la biodiversité, les munitions au plomb menacent l’environnement et la santé.

L’Agence européenne des produits chimiques estime que 30.000 à 40.000 tonnes de plomb sont dispersées dans les écosystèmes par la chasse et le tir sportif. Elle alerte sur les dangers concernant la santé et l’environnement.

 

 

 

CO2 et gaz à effet de serre

Emissions mondiales de tetrachlorure de carbone

Les émissions de CCI4, tetrachlorure de carbone, continuent à augmenter malgré leur interdiction et atteignent 39 000 tonnes par an soit 1,24 kilo par seconde (compteur) mais on ne sait pas comment.

 

 

Les émissions de Tétrachlorure de carbone, CCI4

Le Tétrachlorure de carbone, CCI4, a en effet été déctecté à hauteur en moyenne de 39.000 tonnes par an, soit environ 30% du volume maximum jamais enregistré avant l’entrée en vigueur du Protocole international.

39 000 000 kg/ an

Le Tétrachlorure de carbone, CCI4, est une substance chimique qui détruit la couche d’ozone et qui est interdite d’utilisation dans le monde depuis près de 30 ans, depuis le protocole de Montréal.

 

Le réchauffement climatique

Coût du réchauffement climatique dans le monde

Le réchauffement climatique est responsable de 300.000 morts par an et coute 90 milliards d’euros (125 milliards de dollars) chaque année soit plus de 2850 euros chaque seconde (compteur), selon un rapport publié par le Forum humanitaire mondial de mai 2009. Selon ce rapport, vers 2030, les décès au réchauffement atteindront près d’un million par an !

 

Le coût du réchauffement climatique

90 000 000 000 euros / an

« Même si nous pouvions stopper du jour au lendemain toute nouvelle émission, la concentration actuelle continuera à avoir des effets pendant des siècles. » Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM, Organisation météorologique mondiale qui estime que le taux de gaz à effet de serre a atteint un nouveau record de concentration en 2011.

Il y a plus de 20 ans, de nombreux scientifiques s’interrogeaient sur l’existence ou non d’un «réchauffement climatique» avéré. Les observations et mesures effectuées ces dernières années ont levé le doute sur la question :

Les observations attestent que treize des quinze dernières années (1995-2008) figurent parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées depuis que les températures de la surface du globe sont mesurées (1850). Au cours des cent dernières années (1906-2005), la température moyenne de la planète a augmenté de 0,74°C. Le niveau moyen des mers a augmenté de 17 cm au cours du vingtième siècle.

Augmentation lente, supérieure à 0,6°C en un siècle, des températures moyennes enregistrées par les stations météorologiques du monde entier, diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, recul des glaciers, hausse significative du niveau de la mer, autant d’indices sont venus confirmer la réalité du réchauffement climatique.

Le climat varie et variera toujours pour des raisons naturelles. Toutefois, les activités humaines augmentent de façon considérable les concentrations atmosphériques de certains gaz, tels que les gaz à effet de serre (principalement le CO2), qui tendent à réchauffer la surface de la terre, et les aérosols anthropiques, qui tendent principalement à la refroidir.

D’où viennent les gaz à effet de serre produits par l’homme ?

Le gaz carbonique est surtout dû à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et à l’industrie (fabrication de ciment) ;
le méthane provient de l’élevage des ruminants, de la culture du riz, des décharges d’ordures, des exploitations pétrolières et gazières ;
le protoxyde d’azote vient des engrais azotés et de divers procédés chimiques ;
les gaz fluorés sont des gaz propulseurs dans les bombes aérosols, des gaz réfrigérants (climatiseurs). Ils sont émis aussi par diverses industries (mousses plastiques, composants d’ordinateurs) ;
l’hexafluorure de soufre est un gaz détecteur de fuites, utilisé également pour l’isolation électrique ;
les hydrocarbures perfluorés sont entre autres émis lors de la fabrication de l’aluminium.

Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique ?

Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), les précipitations extrêmes et les inondations seront probablement plus nombreuses dans les années à venir, « notamment dans les latitudes moyennes ».

En Europe du nord, le GIEC prévoit des pluies plus fortes en hiver. En Europe du sud, on remarque une réduction des pluies en été, avec pour conséquence une multiplication des sécheresses et des incendies, ainsi qu’un déficit en eau dans le pourtour méditerranéen.

Les conséquences du rechauffement climatique

D’ici à 2050, près d’un million d’espèces végétales et animales risquent de disparaître à cause du réchauffement climatique. Telle est la conclusion d’une étude internationale publiée en janvier 2004 dans la revue Nature. Les chercheurs ont évalué les conséquences de la hausse des températures sur plus d’un millier d’espèces.

Ils estiment que dans le cas d’un réchauffement moyen (+1,8 à 2°C), 15 à 37% de l’ensemble des espèces seront menacées d’extinction à cause de la modification de leur habitat naturel.

 

L’impact du réchauffement climatique en Arctique

16

Sous nos latitudes, le printemps gagne sur l’hiver du fait du réchauffement climatique. Mais en Arctique, le nombre de jours gagnés par le printemps sur l’hiver en une décennie, soit 16 jours, est supérieur à ce qui se passe ailleurs sur la planète. (Scientific Reports–2018)

L’impact du réchauffement climatique en Antarctique

70 %

70 % des manchots royaux qui vivent sur les îles Antarctique comme les îles Kerguelen ou Crozet, vont devoir s’exiler plus au sud. Les scientifiques craignent leur disparition d’ici la fin du siècle. (Nature Climate Change – 2018).

 

La carte du rechauffement climatique mondial

 

Les écosystèmes les plus riches, comme la grande barrière de corail en Australie, sont les plus menacés. Une étude publiée en février 2004 par l’Université australienne du Queensland prévoit que la grande barrière, qui s’étend sur 2 000 km, aura perdu l’essentiel de sa couverture corallienne dans 50 ans.

Les conséquences de la hausse des températures sur la faune et la flore sont déjà palpables. Au Canada, le permafrost de l’Arctique (sol gelé en permanence) a perdu 80 000 km2 en 30 ans et la saison des glaces a raccourci, menaçant la survie des ours polaires.

En France, l’Inra (Institut national de recherche agronomique) constate que depuis 20 ans les arbres fleurissent de plus en plus tôt, et que les vendanges sont plus précoces en moyenne d’une quinzaine de jours.

L’élévation du niveau de la mer inquiète également. Chaque année depuis cent ans, celui-ci monte en moyenne de 1 à 2 mm à cause de la dilatation de l’eau sous l’effet de la chaleur et de la fonte des glaces terrestres.

Le niveau de la mer pourrait gagner entre 5 et 30 cm d’ici à 2050. Si cette tendance se poursuit, de grandes métropoles côtières seront menacées d’inondations massives d’ici la fin du siècle.
Par ailleurs, le réchauffement risque d’avoir de graves impacts en matière sanitaire. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), une élévation de température de 1 ou 2°C dans les prochaines décennies pourrait étendre vers le nord le territoire des moustiques vecteurs de maladies tropicales, comme le paludisme ou la dengue.

La multiplication des catastrophes naturelles (inondations, tempêtes ou sécheresses) risque également d’entrainer la propagation des épidémies, en provoquant des mouvements de population et des pénuries d’eau potable.

 

Dépenses publiques en France

En 2017, le niveau des dépenses publiques en France atteint 1291 milliards d’euros, soit 40.000 euros par seconde (compteur) et 56,5 % du PIB, le record du monde. Par comparaison, en Suède en 1995 la dépense publique s’élevait à 63,5 % du PIB et est descendue à 49 % en 2017. Les dépenses publiques françaises ont été de 1 226,6 milliards d’euros en 2014 et de 1 242,8 milliards d’euros en 2015.

Qu’est-ce que la dépense publique ?

Les dépenses publiques, cela représente l’ensemble des dépenses engagées par l’État et les administrations centrales, la sécurité sociale, les collectivités territoriales et tous les organismes qui leur sont attachés. Elles sont financées par les prélèvements obligatoires (les taxes et les impôts), par des ressources propres à l’Etat (les jeux, les amendes et PV, les dividendes des sociétés publiques…) et, de plus en plus, par l’emprunt. En France, les dépenses publiques sont structurellement supérieures aux recettes et alimentent le déficit public chaque année, et donc le stock de la dette publique française.

Les dépenses publiques en France

1 291 000 000 000 €

Les dépenses publiques en France en 2017

Loin de l’austérité, l’argent public a continué à couler à flots en France. En 2017 les dépenses publiques ont augmenté de 2,5 % (après une hausse de 1 % en 2016) soit 31,1 milliards d’euros de plus pour atteindre le niveau record de 1291,9 milliards. Les dépenses de fonctionnement ont progressé de 2,2 % en 2017 (0,7 % en 2016) dont 6,2 milliards d’euros de hausse des rémunérations des fonctionnaires. Les prestations sociales ont progressé de 2,1 % (11,9 milliards d’euros).

Les dépenses publiques françaises ont été de 1 226,6 milliards d’euros en 2014 et de 1 242,8 milliards d’euros en 2015.

56,5 %

La France a conservé en 2017 le record mondial des dépenses publiques avec 56,5 % du PIB.

Du côté des recettes du budget, c’est-à-dire des prélèvements obligatoires, la progression a été de 1,4 % 2016 et de 4 % en 2017, soit 47,8 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires en un an.

Le taux de prélèvements obligatoires en France en 2017

45,4 %

Avec un niveau de 45,4 % du PIB, le taux de prélèvements obligatoires a atteint en France en 2017 un nouveaux records et un niveau qui dépasse celui de tous les autres pays dans le monde.

 

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Artificiliasation du sol français :

L’artificialisation des sols progresse en France de manière régulière au rythme moyen de 60 000 ha par an, soit de 9 mètres carrés par an et par habitant, et de 20 mètres carrés par seconde, un rythme dans la moyenne européenne. 9,3 % du territoire français sont artificialisés c’est-à-dire occupés par des infrastructures humaines (parkings, routes, logements, lotissements, jardins individuels…).

Kilos de roches utilisées pour faire du béton dans le monde

Chaque seconde, on utilise près de 793 000 kilos de roches et de sable (compteur) pour fabriquer du béton dans le monde, soit l’équivalent de 25 milliards de tonnes de roches par an. Cela correspond à une moyenne de 3 tonnes de roches et de sable extraites pour chaque personne sur Terre. Le béton est le produit manufacturé le plus consommé sur la planète après l’eau !

Extraction de sable marin dans le monde

La disparition du sable est un problème dont on commence à parler car il menace les rivages. Chaque seconde ce sont près de 2400 kilos de sable marin qui sont extraits des plages, soit 75 millions de tonnes par an, essentiellement pour la construction. Le sable et les granulats sont la 3ème ressource la plus utilisée après l’air et l’eau.

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Production de miel en France :

La production de miel chute en France : de quelques 35.000 tonnes par an dans les années 1990, elle est passée à moins de 15.000 tonnes en 2013, puis à 8.800 t. en 2018 soit moins d’un kilo toutes les 2 secondes (compteur) ou 24 tonnes de miel par jour. L’effondrement de la population des abeilles continue à cause de l’emploi prolongé des pesticides et de l’invasion croissante du frelon asiatique sur le territoire national.

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Animaux tués dans les abattoirs en France :

En France ce sont près de 1,1 milliard d’animaux qui sont abattus chaque année pour satisfaire notre consommation, notamment de viande. Cela représente 3,45 millions de tonnes de viande par an.

Autrement dit chaque seconde 35 animaux sont tués dans nos 263 abattoirs français, ce qui soulève la question de la souffrance animale et de l’humanité de nos filières d’élevage.

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Investissement mondial dans les énergies renouvelables (+ de 9 000 dollars chaque seconde)

 

Énergie fournie par le Soleil

En une seconde, le soleil fournit quelques 400.000 zetaWatts (zt) d’énergie soit 145.600.000.000.000.000.000.000.000 Watts chaque année, une quantité colossale qu’on n’a pu représenter en watts dans le compteur…

 

Quelle elle est la puissance de l’énergie solaire ?

10 000 000 000  W

Chaque seconde le soleil dégage autant d’énergie que 10 milliards de bombes nucléaires         

 

 

Les investissements dans l’énergie solaire dans le monde

160,8 milliards de dollars ont été investis dans l’énergie solaire dans le monde en 2017, ce qui représente une hausse de 18 % par rapport à 2016 selon le Programme des Nations unies pour l’environnement. Autrement dit on investit 5100 dollars par seconde dans l’énergie solaire quelque part dans le monde (compteur) dont plus de la moitié en Chine (86,5 milliards de dollars).

 

Production d’électricité solaire photovoltaïque en France (en kWh)

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Consommation d’eau
En m3 :

 

En litre :

 

 

~ ~ ~   Terrible…