On pourrait penser qu’il s’agit d’une idée fixe contre Vincent Lindon. S’il était seul à être aussi con et à monopoliser la parole médiatique, on pourrait passer outre. C’est la multiplication des V. Lindon qui pérorent sur les ondes qui agace. A quand les interviews au 7/10 de France Inter de gens qui racontent des vraies histoires ancrées dans l’air du temps ? Oui Lindon mérite qu’on l’étrille. Cette espèce d’étron est incapable de fermer sa gueule et profiter de sa notoriété pour passer la parole à des gens qui vont raconter des vraies vies. Ces chiens de garde (lire de toute urgence le bouquin de Nizan) sont l’armature du pouvoir. Il y a sur YouTube « Les nouveaux chiens de garde » en intégrale montrant la collusion entre « artistes « , politiques, journalistes et industriels. Profitez-en c’est encore en ligne et vous comprendrez pourquoi.
Vincent Lindon ou l’obstination.
Peut-on s’obstiner à être con et à le demeurer ? Question subtilement transcendante à laquelle Vincent Lindon nous en livre les preuves à chacune de ses interviews. Il a décliné l’exercice avec une telle maestria à de si nombreuses reprises qu’on serait en capacité de l’ériger en mètre étalon.
Ce lundi matin 13 mai ce génie du lieu commun, de la connerie la plus vulgaire, nous en a fait une démonstration de virtuose.
Le terrain était propice. D’abord France Inter, radio naguère impertinente qui s’est livrée pieds et poings liés aux censeurs et chiens de garde de la pensée dominante désagrégée pour devenir le paillasson du pouvoir.
Ensuite le 7/10 de Léa Salamé et Nicolas Demorand où l’on traite l’information sur le canal élyséen.
Vincent y était venu manger le brouet gluant de l’insignifiante Léa.
La prestation fut à la hauteur de leur réputation : elle en ectoplasme de l’intelligence et lui en goret bouffi de sa suffisance crasse. Un duo sur l’infini de leur vacuité sidérale mâtinée d’un dégueuli d’égos boursoufflés.
Et la fête commença ! Une litanie de platitudes où Vincent rivalisa de conneries abyssales avec l’ineffable Léa. Ce fut une joute d’inoffensive nullité doublée d’une féérique stupidité.
On assista à un authentique concours de gros cons qui égrenaient des poncifs vaseux.
Léa, inspirée par le service de son intelligence auto-estimée très supérieure demande à Vincent ce qu’il serait s’il était un « sentiment ».
En voilà une question qu’elle est bonne Léa ! Alors Vincent, imprégné par la profondeur ontologique de cette question lance « Ce n’est pas un mot c’est une pensée ». On en reste coi devant tant d’inspiration et de pertinence. On découvre ainsi que «sentiment » n’est pas un mot mais une pensée. Vincent je dois t’avouer que tu as fait vaciller de nombreuses certitudes auxquelles je m’accrochais à tort. Ce fut une grande leçon pour moi ! Ainsi je me suis autorisé à considérer que tu étais un « gros con », donc un mot préfixé par un épithète à la hauteur de ma pensée et de mon sentiment.
Autre question pertinente de la serpillère Léa : « si vous étiez un homme politique », alors notre Vincent en toute modestie rétorqua tout de go « Moi ». En soi il n’a pas peut-être pas tort, il concurrencerait sans effort la connerie ambiante des politiques. On l’imagine assez bien donner le change à Nadine Morano, l’inepte égérie du sarkozysme.
Léa enchaina avec la présentation du film de Dupieux dont il est formellement interdit de parler avant la présentation en avant-première au festival de Cannes. Léa nous a bien divulgaché le synopsis pendant de longues minutes. Pourquoi donc ? Parce qu’elle l’avait vu ! Il faut bien comprendre que Léa est une femme très importante et qu’elle est appelée à tout savoir avant tout le monde !
Ce fut simplement un morceau d’anthologie du ridicule.
Léa Salamé a appris le journalisme sur un rouleau de papier à chiotte usagé, ce qui signifie qu’elle ne peut pas faire autrement que de dire de la merde.
Vincent se lance ensuite dans une critique de la critique donc une métacritique dont Kant rougirait tellement ce fut puissant : « … je connais 12 acteurs MAGISTRAL … ». (Je ne sais pas si dans la surchauffe de son unique neurone il avait pensé à mettre un « S » ? Le mystère restera entier). Là on fait juste chapeau bas. Quelle audace ! J’imaginais l’ombre d’une seconde qu’il allait ajouter… « qui courent comme des chevals … ».
Vincent Lindon, outre ses sorties matinales de France Inter reste un penseur de l’esthétique, ainsi il a déclaré tout de go à Morandini : « De tout ce qui est sur Terre, que ce soit le ciel, la lune, le soleil, la mer, je n’ai rien vu de plus beau qu’Alain Delon jeune » Mais surtout n’oublions pas que Vincent Lindon est un révolutionnaire au socle idéologique solide comme un roc. Dans la béatitude de son égo mafflu il a apporté un soutien sans faille à Bayrou, autre révolutionnaire fier et inamovible. Bayrou le thuriféraire de l’extrême centre, l’homme de tous les compromis, l’endive délicate et insipide du paysage politique.
V. Lindon est capable de dire « la guerre c’est mal », « la pauvreté c’est pas bien » avec un air pénétré de toutes les convictions du monde.
Tiens il me rappelle l’autre enflure d’Y. Montand, le genre de mecs « capables du courage de critiquer Pinochet à 10 000km de Santiago ». Vincent Lindon ou Yves Montand version 2.0.
V. Lindon est un bouffon tragique engendré par des pensées obscures.
Mais que nous apprend V. Lindon ? « Les méchants sont des méchants et ce n’est pas gentil. Il ne faut pas être méchants c’est pas bien. Macron est méchant, mais pas trop. Avoir beaucoup de sous c’est bien mais il faut le distribuer à ceux qui en ont moins, parce que les pauvres ils ont une vie pas facile. Moi je dis que je vais vous faire confiance, et vous allez donner des sous aux pauvres, on va appeler cela l’opération « Jean Valjean ». Et puis après tout le monde sera content, les riches parce qu’ils ont fait une bonne action, et les pauvres parce qu’ils seront moins pauvres. ».
Mais dis donc tête d’ampoule en voilà une analyse qu’elle est belle, pertinente et fondée. C’est à mettre en parallèle de tes déclarations décapantes et d’une haute teneur intellectuelle et révolutionnaire :
« C’est l’injustice qui me rend fou » ; « Je me sens très proche des gens qui souffrent ».
C’est beau comme du Rimbaud mon canard des îles ! Mais d’où viens-tu fanfaron des plateaux ? Toi qui encenses Chirac comme « ton grand-père » ; Chirac le voyou qui a tant abaissé la fonction politique, et Macron qui selon toi « … joue dans la cour des grands ». Eh ouais mec rien ne se perd, surtout pas les déclarations, fussent-elles à la con, à l’époque d’internet.
Il ne t’est pas venu une seule seconde à l’esprit que tu pouvais fermer ta gueule par exemple et considérer que le silence qui suit ton silence est un silence qui nous épargne tes conneries à 2 balles ? Pauvre tocard, tu penses nous apprendre quoi là ? Même Gala et Voici sont plus pertinents que tes analyses désolantes.
Il ne t’a pas effleuré de te ranger dans des mouvements qui luttent pour l’ « après » ? Bah non, comme à ton habitude tu nous assènes tes vérités sur tout, depuis la recette du pesto, en passant par le métier d’acteur et s’il le faut sur le principe d’incertitude d’Heisenberg, parce que tu ne recules devant rien pour flatter ton égo.
V. Lindon, tu nous assommes et nous navres. Tu es un idiot utile de la macronie à laquelle tu te rallieras quand ces ordures diront « il faut sauver le système ! » en maltraitant les gens comme ils l’ont fait en usant et abusant de la violence d’Etat. Tu iras cirer les pompes de tes maîtres en jurant « je suis un homme libre ! ». Tu me fais penser à ces pitres qui, devant le pouvoir déchaîné, crient avec conviction « Amis, camarades, citoyennes et citoyens je propose que l’on exige de changer la couleur du papier chiotte » en regardant fièrement l’autorité avec des accents de défis martiaux.
V. Lindon n’est qu’un clown égotique et pathétique qui ne craint pas les lieux communs énoncés avec des trémolos d’un romantisme suranné à l’excès dans la voix. Ça donne des érections aux déficients du bulbe et ça colle les petites culottes des connasses germanopratines évaporées.
Ecoute, clown ridicule, il y a une grande différence entre jouer un rôle dans un film et la vraie vie. Si cela ne t’est pas encore apparu, il faut vraiment que tu consultes.
Chaque époque a ses héros qui représentent son esprit. Merci Vincent d’être à la hauteur de cette époque en pleine régression intellectuelle, merci Vincent de nous éclairer de la lumière blafarde de ton intelligence indigente.
Vincent, s’il te plait, est-ce que tu pourrais un tout petit peu fermer ta gueule, qu’on respire un peu entre tes conneries. On espère toujours que tu vas t’améliorer, et en effet, tu commets toujours pire.
La question est : où et quand vas-tu t’arrêter ?
Mai 2024