– Un élu responsable, c’est comme une bagnole. Plus il conduit, plus il s’use. Il est donc nécessaire d’instaurer un contrôle technique des gens utilisés pour gérer le pays, que ce soit le Président, ou les ministres et les députés, les sénateurs ! Macron l’a bien compris : il veut réviser la constitution !
Il est vrai que la constitution de Monsieur Macron demande une sacrée révision. Sa conduite ?? Elle n‘est pas irréprochable ! Il voudrait tenir le volant seul, mais il n’y parvient pas ! D’abord il paie un chauffeur !!! De plus il a besoin de conseillers et de gardes pour assurer sa bonne conduite et protéger sa carrosserie en cas de bousculades ou d’embouteillages. Pour cela, il embauche pourtant des individus recrutés dans des milieux non garantis qui n’hésitent pas à utiliser du matériel non homologué, ou du matériel interdit à la bonne marche des déplacements.
Donc Monsieur Macron veut faire réviser « sa constitution » ! Il faut dire que sa constitution en a pris un coup. D’abord le démarrage dans la vie avec des conseillers ripoux formés dans le monde des truands de la banque, ainsi que dans le monde du théâtre amateur ne l’a certainement pas aidé. Sa constitution n’a pas bien supporté ces apprentissages, puis sa propulsion à la tête de la conduite des affaires lui a fait perdre de la puissance, et sa tenue de route en a souffert. Il est donc important que Monsieur Macron se fasse réviser. Il faudra qu’il en profite pour créer des centres de contrôles médico-techniques assurant la révision des hommes ou femmes ayant des responsabilités politiques. Contrôle de la conduite, du freinage… Aptitude face aux dangers imprévus, contrôle de l’éclairage intellectuel. Sans oublier les organes techniques… : fuites des joints de culasse, des circuits de refroidissement qui assurent une température sereine lors d’échanges verbaux brûlants, les amortisseurs permettant une retenue des gestes lors d’échauffourées dans les rues… les signaux sonores, assurant un passage aisé sans lequel les populations risqueraient d’être incommodées.
Vérifier aussi le code de la route politique. Par exemple, les dernières incitations demandant aux chômeurs de traverser les rues rapidement, l’organisation des répressions face aux citoyens qui protestent contre les abus de certains politiciens, et savoir maîtriser l’usage des membres de son corps, en particulier l’usage du majeur, un peu trop autorisé pour le Président, mais interdit à la population.
La révision de la constitution serait mentionnée par le port d’une cocarde agrafée sur le revers de la veste, ou sur la chemise. En cas de rejet, une « contre-révision » serait faite dans les deux mois qui suivent, deux mois permettant d’effectuer les réparations nécessaires à l’obtention de la révision de la Constitution. Il est bien évident que pour toute inscription sur une liste électorale, le candidat devrait présenter une attestation de conformité de bonne constitution.
P. G.