On ne va pas rentrer dans les comptes d’apothicaires post électoraux, l’éditocratie et les médias s’en chargent. Nous savons tous que le dingo élyséen a été mal élu, très mal même, plus mal c’est d’ailleurs guère possible.
Peut-on au reste être « bien élu » ?
Dans ce cirque électoral pathétique représentatif du dépotoir démocratique dans lequel nous vivons voici l’heure des « alliances ». Ces alliances font invariablement penser au mariage de la carpe et du lapin et révèlent toutes les bassesses et les lâchetés des partis et de leurs représentants.
C’est un vomitif démocratique que le citoyen est prié d’ingérer à longueur de gloses éditoriales avant d’être convié à régurgiter ces salmigondis dans une urne prévue à cet effet.
Tous les gloseurs nageant dans cette fiente politicarde expliquent doctement que c’est une histoire de « compromis », qu’il est nécessaire de « trouver un équilibre » entre les forces en présence.
En effet, il va falloir que tout ce joli monde s’entende pour que ce capitalisme fou continue à nous mener dans le mur où nous allons nous écraser comme de gros étrons décérébrés.
A droite de l’échiquier, on y trouve un tas de guenilles en train de nager dans la fosse septique des idées nauséabondes.
LFI, bien que représentant un alter capitalisme keynésien redistributif donne cependant un peu d’espoir, tant sur le plan de l’écologie que sur le plan social.
Admettons que ce soit les moins pires des maux auxquels on nous voue.
Partant du constat qu’ils représentent l’alternative un peu sérieuse à la politique du Jupiter élyséen philosophe des biais cognitifs, tous ceux qui ont lamentablement pris un bouillon de « gôche » au premier tour de ces pitreries tentent désormais de rallier la seule barque qui flotte en opposition au vaisseau amiral bien mal en point.
Jadot est un jardinier des ronds-points qui plantent des pâquerettes en laissant croire qu’il fait de l’écologie. Ses sources idéologiques et morales sont à chercher dans le compost des bobos plongés dans un relativisme de circonstance. EELV ignore que l’écologie sans luttes de classes, c’est du jardinage (entendons par luttes de classes, luttes frontales contre le capitalisme). Que c’est amusant de les voir tournicoter du fion en se demandant comment ils vont pouvoir rallier les marcheurs décérébrés sans qu’apparaisse le fait qu’ils se soient chiés dessus. La barque LFI n’est pas assez vaste pour leurs ambitions, leurs égos, leur lâcheté proverbiale, et la soupe n’est pas certaine.
Le PS, ce tas de cadavres nauséabonds vendus au libéralisme économique qui ne trouve plus d’emploi pour cette pourriture, nous offre un spectacle peu ragoutant depuis des décennies. Ils ne touchent plus le fond, ils creusent. Flamby pense reprendre du service, voire se laisser tenter par un poste chez le marionnettiste du Faubourg Saint Honoré. Après l’avoir nommé aux finances, puis honni, ce gros sac à merde revient la bouche en cœur prêt à subir toutes les avanies, mais sans honte. On passera sur la courgette de Paris, j’ai un cafard dans mon potager qui me raconte des histoires plus passionnantes que ses logorrhées diarrhéiques.
Quant au clown « des jours heureux » adepte de la chasse comme l’alpha et l’oméga de la préservation de la nature et des animaux (il est bien entendu que les animaux adorent prendre des balles et de la chevrotine en pleine gueule), on peut s’interroger sur sa santé mentale. A ce titre, je le trouvais tellement pertinent que je lui aurais volontiers proposé « moi chasseur bien intentionné – toi courir dans les jours heureux habillé en peau de bête – nous rigoler».
Pauvre imbécile qui ne sait pas faire une addition niveau CP et qui revient un sourire béat affiché comme un viatique dans la barque LFI.
« Eh les mecs on est potes non ?! Bon vous l’avez eu bien profond un peu cause de moi, mais eh les mecs on est potes non ?! ».
Ce type a une compréhension des problèmes dans lesquels nous nageons à la hauteur de sa connerie, dans les fosses Marianne.
M.Valls, le furoncle du paysage politique, est un Argan de la politique.
Molière nous a décrit le malade imaginaire, Valls est le personnage de Molière du politique imaginaire.
Même les pires ordures de ces agitations pathétiques électorales parviennent à le mépriser. Une forme de gêne s’installe dès que son nom est évoqué, les qualificatifs de renégat, idiot, opportuniste, ridicule ne suffisent plus à le définir. Soyons clairs, ce type est une honte de l’humanité, un tartuffe infréquentable.
La liste est longue, très longue, bien trop longue et insupportable de ces misérables qui occupent l’esprit des citoyens comme de potentiels « sauveurs suprêmes » de l’apocalypse auquel le capitalisme financier nous voue.
Ces élections ne sont que des leurres destinés à détourner les regards des citoyens qui imaginent ingénument que l’avenir se joue dans les urnes, comme si par miracle, les tenants du pouvoir rendaient les clés de bonne grâce après un dénouement prétendument « démocratique ».
Tout se jouera dans notre faculté à nous mobiliser, nous organiser et à montrer notre puissance face à ces nains pathétiques.
Que les lycéens se mobilisent et occupent la rue, puisque leurs géniteurs ont démissionné. Les clivages politiques des parents vont vite s’estomper devant la révolte de leur progéniture.
Le gland élyséen est assis sur un tonneau de poudre, ne tardons pas.
Rappelons-nous E. de La Boétie : « … ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ».
Photo de lycéens à genoux à Mantes La Jolie sous la tendre férule de la police macronienne
Avril 22