1er scélérat de la startup France : Edouard Philippe

N°1 : La startup « France »

Assez fraichement élu (au sens propre comme au sens figuré) M. Macron se veut à la tête de la « startup France ».

Premier félon de ce gouvernement de marcheurs morts, adoubé par le Jupiter des bacs à sable : M. Edouard Philippe. 

COO : Chief Operational Officer –Directeur Général et premier ministre : M. E. Philippe

Philippe ou le Lucky Luke du retournement de veste. E. Philippe l’homme à l’ubiquité circassienne est à la fois à gauche et à droite, en même temps, comme un qubit. E. Philippe s’il était quantique serait l’incarnation de la superposition des états, comme le chat de Schrödinger, mort et vivant à la fois. Nous on le voit plutôt mort, comme un automate prêt à accomplir toutes les tâches les plus viles que son mentor lui commandera. Il partage avec ses coreligionnaires du gouvernement la fausse naïveté des salauds ordinaires. E. Philippe montre en permanence une forme de gentillesse écœurante mise au service des desseins les plus noirs. Mauriac disait « Une certaine qualité de gentillesse est toujours signe de trahison ». M. E. Philippe, on vous aurait bien imaginé en d’autres temps troublés un pied à Vichy l’autre à Londres dans l’attente d’une opportunité. Un roman et un film vous caractérisant : « Au bon beurre ».

Philippe le voyou de la République ; le caméléon du pouvoir. Archétype d’une génération politique sans socle éthique et sans fondements idéologiques, vous incarnez le constructeur zélé des ruines de notre futur. Foutriquet diplômé d’une école de cloportes envahissant les administrations, vos airs compassés d’homme fatigué sous le poids de ses renoncements et de ses trahisons, vous ne nous inspirez que dégoût et colère.

Doit-on imputer votre essence à une mutation génétique guidée par des révolutions culturelles destructrices ou êtes-vous simplement l’incarnation de l’air de ce temps de forfaitures et de régressions ?

Pouvait-on imaginer un clone absurde de M. Macron ? Une sous-espèce macronesque ?

Pantin grotesque intellectuellement désarticulé vous êtes en bonne place dans le bestiaire de Mary Shelley, un assemblage d’idées mortes puisées aux sources de héros exténués.

D’abord, une inspiration à gauche dans l’aura nauséabonde d’un fantôme du socialisme : M. Rocard.

Ensuite, une inspiration à droite dans la décomposition intellectuelle d’un exégète chiraquien : A. Juppé.

Pour terminer dans le cloaque putrescent des marcheurs morts de M. Macron, comme exécuteur des basses œuvres de la pensée complexe d’un pantin ubuesque.

Dans l’art du roman hugolien, on retrouve toujours ces personnages sans âme, nocifs, pétris de toutes les fourberies ; M. E. Philippe serait un Thénardier de la politique.

Il y a le E. Philippe policé, celui des déclarations où la langue de bois utilisée suppose une déforestation massive, et il y a le discours caché inspiré par les créateurs de son mentor : « Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. Le pouvoir est de déchirer l’esprit humain en morceaux que l’on rassemble ensuite sous de nouvelles formes que l’on a choisies. Commencez-vous à voir quelle sorte de monde nous créons ? C’est exactement l’opposé des stupides utopies hédonistes qu’avaient imaginées les anciens réformateurs. Un monde de crainte, de trahison, de tourment. Un monde d’écraseurs et d’écrasés, un monde qui, au fur et à mesure qu’il s’affinera, deviendra plus impitoyable. Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. L’ancienne civilisation prétendait être fondée sur l’amour et la justice, la nôtre est fondée sur la haine. Dans notre monde, il n’y aura pas d’autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l’humiliation. Nous détruirons tout le reste, tout. » (1984, G. Orwell).

E. Philippe vous êtes une forme monstrueuse que notre époque obscure enfante, un menteur sans âme et dépourvu d’intelligence créatrice. Nous nourrissons une forme de fascination pour le mensonge et ceux qui comme vous l’exercent avec un courage admirable. Vous êtes de la race téméraire de ceux qui sont capables en quelques instants, par quelques mots, d’atteindre les sommets de la trahison et du renoncement de soi, en bref ce que Sartre aurait qualifié de « salaud accompli », celui qui n’est fidèle qu’à lui-même. Vos trahisons, vos mensonges, vos concussions ne surprendront plus personne.

E. Philippe en quelques déclarations, quelques fonctions et quelques actes :

  • « Le pays doit choisir le capitaine d’un paquebot affrontant la tempête, et Macron nous dit « ça tombe bien, je ne suis jamais monté sur un bateau mais j’en ai vu plein » ».
  • En 2007, il passe brièvement par le cabinet de Juppé, éphémère ministre de l’Écologie de Sarkozy avant de devoir quitter son poste pour cause d’échec aux législatives. Édouard Philippe réintègre alors le Conseil d’État.
  • « Macron (…) n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier (si j’ose dire, s’agissant du promoteur des autocars). » (Libération, 18 janvier 2017)
  • « Il y a le Macron des discours, que j’aime bien, et le Macron des actes, ce n’est pas le même. »
  • En février 2017, pendant la campagne présidentielle, Édouard Philippe soutien d’Alain Juppé, après avoir soutenu Bruno le Maire lors de la primaire.
  • « De quoi [Macron] restera-t-il le nom ? D’une révolution manquée ou d’une victoire éclair ? D’une trahison misérable ou d’une ambition démesurée ? Personne ne peut le dire aujourd’hui. »
  • Voyage à 35 000€ !!! L’association Anticor a publié, mercredi, un communiqué rappelant le premier ministre à l’ordre : « Il n’est pas inintéressant de rappeler l’existence de la circulaire du 24 mai 2017 “relative à une méthode de travail gouvernemental, exemplaire, collégiale et efficace” (…) signée par Edouard Philippe » qui demande « aux membres du Gouvernement d’“adopter un comportement modeste” et insiste sur “l’usage des deniers publics” pour le “strict accomplissement de la mission ministérielle” ».

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Le 14/07/2018