Egal à lui-même, Emmanuel Todd n’hésite pas à exprimer ce qui le choque au sujet du président actuel de la France :
« Il montre une véritable jouissance à humilier les plus humbles ; c’est très violent. »
M. Todd se dit « fasciné sur le fond par l’affaire Benalla : il n’est pas concevable que son comportement violent n’ait pas de rapport avec la façon d’être et de parler de l’entourage proche de Macron. Ce qu’a révélé l’affaire Benalla est sans doute l’omniprésence d’un discours méprisant et violent dans le cercle restreint du macronisme.
(…) Si le macronisme va à son terme, le bilan en terme de corruption que l’on obtiendra avec cette assemblée va être dans le livre Guiness des records. On est à l’intersection de la désintégration politique et de l’effondrement moral de la société. »
Emmanuel Todd, ne manquant pas de qualifier le Jupiter de l’Elysée de « puceau de la pensée, c’est-à-dire qui ne sait pas ce que c’est que d’avoir une idée », s’en explique davantage, mais analyse aussi ce vote macroniste.
Un détour concernant les députés majoritaires, un crochet au sujet de la politique internationale pour mener à une conclusion qui se veut ironiste mais n’en est pas moins pessimiste.
Découvrons la totalité :