Macron ou le pompier pyromane de la République. 2 ans déjà !

 

L’arrogance du Jupiter vertical ne s’est jamais démentie depuis sa mauvaise investiture. Les commentaires de ses « perles » référencées ici en sont les témoignages. Le philosophe à la pensée complexe n’aura jamais été sensible aux avertissements provenant de toute part et, dans une obstination confinant à la sottise la plus crasse, il a mené un pays au bord de la guerre civile. Ses délires de « startup nation » d’adolescent attardé auront réduit la politique à des braderies de vides greniers. Voilà déjà 2 ans que l’imposteur occupe le trône élyséen dans une fin de règne qui le ferait comparer à Néron.

Il est quand même stupéfiant que certains journalistes tentent encore de nous le présenter comme un homme « brillant ». Plus grand monde aujourd’hui ne doute de l’asservissement de la majorité des journalistes à l’oligarchie et au pouvoir politique ; alors avoir l’outrecuidance de présenter ce Tartuffe comme un homme « brillant » il faut oser.

En quelques mots Macron a passé 5 ans de sa vie à tenter de pénétrer les cercles du pouvoir, 3 ans en préparant le concours de la prestigieuse Ecole Normale Supérieure, concours auquel il échouera sèchement les 3 fois, et 2 ans à préparer l’école des gommeux de l’ENA. Devant cette laborieuse médiocrité il aura fallu inventer une légende, celle de « Macron le philosophe » proche de Paul Ricœur. A écouter les flagorneries honteuses des journalistes on en serait presque arrivé à estimer « heureusement que Paul Ricœur a connu Macron ! ». La réalité est tout autre, Macron a fait de l’archivage pour le penseur, ce qui n’a rien de honteux à condition qu’on ne prétende pas autre chose. La légende prétend que Macron aurait rédigé une thèse avec Balibar, un philosophe sérieux et reconnu du marxisme. Curieusement aucune trace de cette thèse et Balibar lui-même ne se souvient pas d’avoir eu un Macron comme thésard. Le philosophe ridicule a commis deux rapports (« Le Fait politique et la Représentation de l’histoire chez Machiavel. » et « L’Intérêt général : lecture et principes de la philosophie du droit de Hegel. »). Il se trouve qu’ils ne sont ni publiés ni accessibles. Mais ne doutons pas un instant que c’est surement dans les arcanes de ces deux manuscrits d’adolescent prépubère que le philosophe préposé à l’archivage aura élaboré son fameux « … en même temps … » et peut-être y découvririons-nous le non moins célèbre « … ni de droite ni de gauche mais de droite et de gauche … » qui brave avec une audace inégalée les règles du tiers exclu mais surtout le ridicule.

Mais là ne s’arrêtent pas les mensonges de la légende Macron. Toute sa carrière obscure, celle qui n’a pas fait les gloses des servilités journalistiques est constellée de trahisons, de courtisaneries et de séductions. Ainsi Adrien de Tricornot raconte sans ambages la duplicité du paltoquet dans un article circonstancié[i]. Le principal fait d’arme de Macron le menteur, à la banque Rothschild, aura été de créer un business assez malsain puisqu’il consistait à vendre des laits en poudre à des pays manquant d’eau car pour la plupart pauvres et émergents, en opérant pour l’infâme Peter Brabeck[ii] (PDG de Nestlé qui déclara sans équivoque et contre les ONG que « … l’eau est une denrée qui a une valeur commerciale et qui doit être privatisée. ») une fusion acquisition avec la société Pfizer. Cette opération abominable fera la fortune de Macron. Le meilleur dans ces abominations restera à venir. Macron pallie son défaut d’intelligence par des artifices de séduction dignes d’un Rastignac. Macron séduira, utilisera, oubliera et trahira sans vergogne ses supports, ses mentors, ceux qui l’ont créé afin de servir une ambition sans commune mesure avec ses moyens. Les livres de Juan Branco[iii], des Pinçon-Charlot[iv], de François Ruffin[v] attestent de ce parcours d’un médiocre atypique en égrenant les artifices du cuistre.

C’est pourtant la dernière ligne droite de son accession au pouvoir qui devrait révolter tout citoyen sensé. Macron et ce n’est plus un mystère a usé et abusé des moyens de Bercy, donc de l’argent public pour élaborer sa campagne. Nombreux sont les articles du web relatant les abus de biens sociaux de Macron patron de Bercy. Le meilleur témoignage est sans doute celui de son adjoint à Bercy, Christian Eckert[vi]. Au terme de cette ascension fulgurante construite sur la fourberie, le mensonge, l’abus de confiance et autres délicatesses, Macron parviendra au poste qu’il convoitait, celui de porte-coton de l’oligarchie il y a maintenant deux ans.

2 années de désolation, de régression, d’abêtissement, de colères, voilà le terreau sur lequel Macron et sa bande de marcheurs fous prolifèrent comme des cellules malsaines dans le corps pourrissant de cette démocratie ravagée.

D’abord il y a eu cette réforme sauvage du travail. Après ses déclarations dénuées de sens durant sa campagne, le philosophe d’apparat nous a servi les propos oxymoriques dont il s’est fait le chantre : « mieux licencier pour créer de l’emploi », encore une fois il fallait oser !

Puis il y a eu la loi indigne « asile-immigration » qui fait rougir de honte n’importe quel citoyen conscient des enjeux géopolitiques et écologiques auxquels nous sommes confrontés. Rastignac était doté d’un peu d’empathie, Macron non. La seule considération lui important n’est qu’à son égard, propre au malade égotique qu’il est.

« En même temps » le bouffon élyséen nous assénait « je veux réussir, furieusement, passionnément ce mandat ». Ses envolées d’un lyrisme désuet sont une des ses marques de fabrique, sans doute destinées à endormir la vigilance des citoyens benêts qui ont confirmé dans les urnes ce que l’oligarchie avait décidé.

Sur le plan économique, Macron servira en premier lieu les intérêts de ses mentors. La privatisation de la SNCF, la vente d’Alstom à GE[vii] initiée pendant son mandat à Bercy, la fusion souhaitée Siemens-Alstom transport sont autant de décisions calamiteuses que la plupart des journalistes esclaves de l’éditocratie ont salué comme des gestes prophétiques d’un « nouveau monde ».

Que dire des positions du « champion de la terre » qui renonce à interdire l’usage du glyphosate, qui fait l’apologie du nucléaire ? Macron le fallacieux, Macron le sinistre n’a eu de cesse de se déchirer entre ses actes et ses paroles. Il reste aujourd’hui, et c’était tellement prévisible, un pantin désarticulé, ridicule et lugubre, une figure de marcheur mort qui mène un défilé de crétins nous assénant des saillies dont les réseaux sociaux sont friands à l’instar d’Aurore Bergé représentante des mutants uni-neuronaux, de Marlène Schiappa si sotte qu’heureusement le ridicule n’est pas encore une arme létale, ou Gilles Legendre dont la sottise de l’autosatisfaction devant le vide de son intelligence en a fait un personnage de légende de la macronie ubuesque, et nous ne citerons qu’eux. Que dire de l’horreur des renoncements intellectuels d’un Cedric Villani lauréat de la médaille Fields qui a voté toutes les infamies de la macronie sans sourciller ? Cette débâcle intellectuelle et morale accompagne ce grand corps malade : notre démocratie agonisante.

En termes d’éducation nationale le bilan n’en est pas moins effrayant. Du dédoublement des classes de CP sans locaux aux réformes du baccalauréat asséchant encore davantage ce diplôme en passant par un Parcours Sup d’une infinie injustice les réformes de Macron préparent la privatisation larvée de ce service d’Etat.

La fiscalité, le pouvoir d’achat et l’emploi resteront des réformes d’une iniquité rarement égalée. Ce fut si violent qu’elles ont enfanté ce mouvement des Gilets Jaunes qui mène notre pays au bord de la guerre civile dans une répression d’une violence inouïe. Enucléations, mains arrachées, mort, tel est le macabre bilan des violences policières ordonnées par Macron et Castaner, le décodeur de la pensée complexe du clown élyséen. Nous assistons à une sidération du corps social dont les premiers frémissements de révolte annoncent des heures d’une violence encore contenue qui ne demande qu’à exploser.

Macron dans sa quête mortifère de son « nouveau monde » a dévasté notre système de santé le menant à l’implosion. Ses réformes avec l’infâme Buzyn ont détruit sauvagement un modèle que le monde entier nous enviait en saccageant le corps médical dans son intégralité.

Mais Macron n’a pas oublié, en abolissant l’ISF, les néo héros de ce « nouveau monde », qui l’ont fait Jupiter, les premiers de cordée, ceux qui font ruisseler le bien, le bon, le beau sur ceux qui ne sont rien. Notre premier des premiers de cordée, l’inénarrable Bernard Arnault, à la faveur de ces dispositions d’une injustice sans précédent et grâce aux niches fiscales auxquelles seuls les premiers de cordée peuvent prétendre, a vu sa fortune croître de 70% en un an le menant à un revenu de 1902 euros par seconde. Le cuistre ému par l’incendie de Notre Dame libère 200 millions d’euros dans l’heure qui suit : «Victor Hugo vous remercie de votre don pour Notre Dame et vous demande ce que vous compter faire pour les Misérables ». « En même temps » le nombre des travailleurs pauvres n’a cessé d’augmenter. Tolstoï disait « Si un homme a beaucoup plus qu’il ne faut, c’est que d’autres manquent du nécessaire. »

Macron s’est vautré dans les turpitudes les plus abjectes dont nous découvrons l’étendue à mesure que les révélations émergent. Macron instaure au plus haut sommet de cet état voyou un système mafieux dont l’affaire Benalla restera le point d’orgue.

Cette détestation dont il fait l’objet n’a jamais été égalée. Sarkozy l’idiot vulgaire n’aura pas réussi cette prouesse, ce qui ne l’empêche pas de clamer « Macron, c’est moi en mieux » ; si ce n’était pas si pathétique on en rirait volontiers.

Ignorant les enjeux écologiques du monde, l’effondrement à nos portes, ce cafard de l’intelligence ose promettre « … le plein emploi à l’agenda 2025 ! ».

Il est quand même singulier de s’attarder autant sur « l’homme président », sur ses troubles psychologiques, sur sa vacuité intellectuelle, sur sa morale faisandée, alors que nous devrions être dans une dynamique de rupture nous menant vers d’autres paradigmes sociaux. Assez curieusement, ceux défendus par Macron et son « nouveau monde » ressemblent furieusement à ceux du XIXème siècle et des maîtres de forge.

Afin d’asseoir une autorité intellectuelle défaillante, Macron a commis un ouvrage qu’il n’a pas hésité à intituler « Révolution ». Il faut évoquer la difficulté terrible à entamer et finir ce livre. Aucun être humain, lecteur occasionnel ou régulier n’est préparé à une écriture aussi spectaculairement catastrophique, à un vocabulaire aussi pauvre, à une emphase menant au bord du vomissement. Pour continuer d’achever le lecteur déjà sévèrement torturé, le livre est constitué d’idées tellement affligeantes que l’ouvrage prend des airs de pièce de théâtre logorrhéique par un enfant vaguement demeuré. Macron atteint là une sorte d’Everest littéraire du ridicule. Tout cela est d’un ennui colossal dans le fond, et cet ennui rend la lecture encore plus ardue qu’elle ne l’était dans la forme. Si le philosophe des bacs à sable se mettait dans l’idée de commettre un autre ouvrage, il serait souhaitable de lui suggérer de signer un haïku. Ce serait moins fatigant, moins cher et un vrai geste pour la planète.

Mais, voilà, Macron est là, et il s’accroche au rocher du pouvoir par la violence, le mensonge, la manipulation.

Songez-vous vraiment à le conserver encore 3 longues années ?

Le 24 mai 2019

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[i] Comment Macron m’a séduit puis trahi, par Adrien de Tricornot

[ii] Vidéo Peter Brabeck, président de Nestlé, exprime son point de vue

[iii] 1er manuscrit Crépuscule en pdf

[iv] Chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron

[v] Ce pays que tu ne connais pas

[vi] L’«immense rage» de Christian Eckert vis-à-vis d’Emmanuel Macron, son ex-voisin à Bercy

[vii] Dossier l’affaire Alstom